LE GUIDE DU MUSULMAN486. si celui qui suit l'imâm en est à la première unité de sa prière en assemblée, alors que l'imâm est en train de réciter le tachahhud de la dernière unité de la prière, il est préférable qu'il pose ses doigts et les plantes de ses pieds sur le sol, tout en relevant les genoux, comme s'il était sur le point de se remettre debout, et qu'il attende ainsi jusqu'à ce que l'imâm ait fini de réciter le salâm avant de se relever et de poursuivre sa prière. les conditions requises pour être imâm de prière 487. pour être imâm de prière, il faut être adulte, sain d'esprit, chiite duodécimain, juste et de naissance légitime. l'imâm doit pouvoir accomplir correctement la prière, et si celui qui le suit est un homme, l'imâm doit l'être aussi. un enfant intelligent peut suivre un autre enfant intelligent dans la prière, mais dans un tel cas les avantages spirituels de la prière en assemblée ne sont pas assurés. 488. si quelqu'un estime qu'un imâm est juste et que, par la suite, il ne sache plus s'il continue à l'être ou non, il peut continuer à le suivre. 489. celui qui suit un imâm doit désigner celui-ci lorsqu'il formule l'intention de prier derrière lui, mais il n'est pas nécessaire qu'il connaisse son nom. par exemple, il suffit qu'il se dise mentalement : "je prends cette personne-ci comme imâm" pour que sa prière soit valable. 490. celui qui prie derrière un imâm doit faire toutes les récitations de la prière, excepté la sourate al-hamd et la sourate complémentaire (qui sont laissées à la charge de l'imâm), mais s'il se trouve en première ou deuxième unité de prière, alors que l'imâm en est à la troisième ou à la quatrième rak'ah (unité), il doit alors réciter lui-même les deux sourates. 491. si celui qui prie derrière un imâm entend plus ou moins la récitation par l'imâm de la sourate al-hamd et de la sourate complémentaire (même s'il ne parvient pas à en entendre distinctement les mots) dans les prières de l'aube, du crépuscule et de la nuit, il ne doit pas les réciter lui-même, mais s'il n'en-tend pas la récitation de l'imâm, il est recommandé qu'il les récite silencieusement, et s'il les récite inconsciemment à haute voix, sa prière reste valable. 492. même si celui qui suit l'imâm n'entend que quelques mots de la sourate al-hamd et de la sourate complémentaire récitées par l'imâm, la précaution obligatoire veut qu'il ne les récite pas lui-même. 493. celui qui prie derrière un imâm ne doit pas réciter la sourate al-hamd ni la sourate complémentaire dans les première et deuxième unités des prières de midi et de l'après-midi, mais il est recommandé qu'il récite, à leur place, le thikr (subhân-allâh). 494. celui qui prie derrière un imâm ne doit pas dire le takbîrat-ul-ihrâm avant l'imâm, mais la précaution obligatoire veut même qu'il ne la dise pas tant que l'imâm n'aura pas fini de la prononcer. 495. il est permis à celui qui suit un imâm de prononcer toutes les autres récitations (excepté la takbîrat-ul-ihrâm et le salâm) avant l'imâm, mais s'il entend celui-ci les réciter, ou s'il sait quand il les récite, il devrait, par précaution obligatoire, éviter de les prononcer avant lui (l'imâm).
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