L'ECOLE D'AHLOUL BAYTles saints imams d'ahl-ul-bayt ont défini leur doctrine concernant cette question relative à la justice d'allah en adoptant la théorie intermédiaire qui refuse et la "contrainte", et le "mandat", et selon laquelle "la volonté de l'homme n'est pas séparée de celle d'allah". ils ont expliqué cette relation avec une précision doctrinale complète. nous allons passer en revue les hadith des saints imams d'ahl-ul-bayt exprimant cette théorie. mais avant d'exposer ces hadith, fixons les trois questions fondamentales sur lesquelles le programme des ahl-ul-bayt diffère des théories des différentes thèses sur la justice divine : 1- l'homme possède la volonté et la capacité de choisir une action -bonne ou mauvaise- ou de refuser une action. ainsi, il peut tuer, voler, commettre une injustice ou mentir en toute liberté intérieure et en connaissance de cause, et il peut également et tout aussi librement être juste, faire le bien, accomplir la prière et s'abstenir des actes interdits. allah - le très-haut - est capable d'empêcher l'homme de faire quoi que ce soit, et il est également capable de conduire l'homme à accomplir n'importe quelle action sans l'intervention du libre arbitre de celui-ci. toutefois, allah ne contraint personne à faire le bien ou le mal. mais allah, par bonté et miséricorde, peut empêcher l'homme qui mérite la providence de commettre des actions répréhensibles, et il se pourrait qu'il l'aide à faire le bien, s'il estime qu'il mérite cette faveur. 2- l'homme fait l'objet de la justice d'allah. allah récompensera -positivement ou négativement- tout homme pour son action passée - bien ou mal- le jour du jugement, ce qui est en opposition avec la thèse d'un groupe de musulmans selon laquelle allah pourrait mettre en enfer un homme qui a accompli le bien, et au paradis un pécheur. ils ont tiré cette conclusion erronée d'une mauvaise compréhension du verset coranique suivant : «nul ne l'interroge sur ce qu'il fait, mais les hommes seront interrogés...» (sourate al-anbiyâ', 21 : 23) de même, un autre groupe de musulmans, se fondant toujours sur l'interprétation erronée de ce verset, ont affirmé qu'allah n'aurait pas à respecter sa promesse de récompense le jour du jugement. mais les saints imams d'ahl-ul-bayt ont réfuté et rejeté ces affirmations en faisant remarquer qu'elles contredisent la véridicité et la justice d'allah. en effet, si ces affirmations étaient vraies, celui qui accomplit le bien, et celui qui commet le mal seraient égaux, et la valeur de la responsabilité et des législations divines n'aurait plus de raison d'être. la vérité est qu'il n'y a pas d'action sans rétribution -positive ou négative- ni responsabilité, et que:
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