L'ECOLE D'AHLOUL BAYT2- un différend concernant l'acceptation de certains hadith suivant les conditions de l'acceptation d'un hadith donné, du crédit accordé ou non à certains rapporteurs de hadith. par conséquent, le différend entre les ecoles de jurisprudence et de législation islamiques est un différend scientifique et, à part cette différence, il ne devrait y avoir aujourd'hui aucun différend pratique. car un différend scientifique ne doit nullement être une cause de division et de dissension entre les membres de la ummah islamique, étant donné qu'il est tout à fait possible de traiter ce différend jurisprudentiel par le dialogue et la recherche scientifique fondée sur des bases objectives et des évidences fondamentales sur lesquelles tous les musulmans sont d'accord, en ouvrant la porte de l'ijtihâd (335)qui a été fermée chez certaines ecoles. il est important de noter et de rappeler que ce différend jurisprudentiel n'est pas un différend entre le sunnisme et le chi'isme, mais un différend entre des ecoles et des doctrines jurisprudentielles, qui sont à peu près au nombre de six aujourd'hui, à savoir le jâ'farisme (chi'isme), le hanafisme, le mâlikisme, le hanbalisme, le châfi'îsme, le zaydisme, auxquelles il conviendrait d'ajouter des opinions et des ijtihâd jurisprudentiels de certains faqîh que l'on peut situer dans ce cadre ou en dehors de lui. une fois que la porte de l'ijtihâd aura été ouverte chez toutes les tendances et ecoles islamiques, et une fois que les faqîh exerceront leur tâche scientifique, ils pourraient déterminer les fondements de la déduction, les sources de la législation et le meilleur moyen pour les statuts d'utiliser la source fondamentale, à savoir le livre et la sunnah. en se référant à celle-ci, et en consentant - en s'appuyant sur elle- à éliminer certains hadith intrus ou suspects, sans parti pris ni fanatisme, ni a priori sans preuve scientifique, les musulmans parviendraient à effacer un grand nombre de problèmes et de différends, à découvrir le véritable ijtihâd scientifique, et à unifier leurs rangs et leurs opinions. toutefois, il est naturel que des points de vue scientifiques différents - chez les uléma et les faqîh - demeurent, tout comme il existe des points de vue scientifiques différents entre les faqîh à l'intérieur de chacune des ecoles islamiques. c'est là une vérité scientifique qui apparaît dans tous les domaines de la science et du savoir humains, et elle apparaît donc inévitablement aussi dans le domaine de l'ijtihâd et de la déduction, car les faqîh n'ont pas la possibilité de découvrir tous les statuts exacts sans risque d'erreur. tous les musulmans sont d'accord pour admettre que le mujtahid peut juger juste ou se tromper dans son jugement, et qu'il est pardonné et même récompensé par allah pour chaque opération d'ijtihâd qu'il accomplit -tant que sa pratique est fondée sur des bases scientifiques, légales et justes- et abstraction faite de la conclusion (juste ou erronée) à laquelle il parvient. nous reproduisons ci-après quelques opinions jurisprudentielles émanant de Livres faqîh appartenant aux différentes ecoles précitées, et qui sont tantôt divergentes, tantôt convergentes, abstraction faite de l'appartenance du faqîh à une ecole chi'ite ou sunnite. c'est ainsi que, par exemple, on peut remarquer qu'un faqîh châfi'îte (sunnite) peut être d'accord avec un faqîh jâ'farite (chi'ite) sur un problème, et en désaccord avec un faqîh hanbalite (sunnite) à propos du même problème. ainsi, les imamites (ou jâ'farites) (chi'ites) et les hanbalites (sunnites) sont d'accord pour affirmer que le premier tachah-hud (336) de la prière est obligatoire, alors que les hanafites (sunnites), les châfi'îtes (sunnites) et les mâlikites (sunnites) divergent d'avec les deux premiers cités et affirment tous trois qu'il recommandé et non pas obligatpoire. quant au tachah-hud final
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