L'ECOLE D'AHLOUL BAYT(128) de l'ecole d'ahl-ul-bayt «nous avons fait descendre le rappel; nous en sommes les gardiens.» (sourate al-hijr, 15 : 9) le saint coran, ce livre d'allah et sa révélation descendue sur son noble prophète, muhammad ibn 'abdullâh, et protégé par lui contre toute altération et toute déformation, cette révélation divine et sacrée restée toujours intacte, et dans laquelle «l'erreur n'a pu se glisser de nulle part», demeure encore aujourd'hui exactement comme il a été révélé au messager d'allah, sans ajout ni retranchement. le saint coran est la source de la législation, et sa matière. il est la balance de la sunnah, et le critère de la compréhension et de la pensée. il est l'origine de la civilisation et du savoir islamiques, ainsi que la mère du bienfait et du bonheur de l'humanité. les musulmans ont transmis de génération en génération cette révélation divine, exactement comme elle avait été communiquée au prophète par l'ange jibrîl (gabriel), et avec une fidélité qui ne souffre aucune contestation. c'est du moins l'avis unanime de tous les musulmans, toutes ecoles confondues. les musulmans sont également tous d'accord pour rejeter et démentir les récits douteux et intrus qui s'écartent de cette unanimité. le grand mufassir (exégète), auteur de "majma' al-bayân fî tafsîr al-qur'ân", le savant al-chaykh abû 'alî al-fadhl ibn al-hassan al-tabarsî (129), dont le tafsîr susmentionné est considéré comme une source et une référence pour les uléma et les exégètes, a écrit à ce propos: «quant à insinuer que le coran comporte des rajouts et des suppressions, cela ne mérite même pas d'être pris en considération. car pour ce qui concerne un rajout dans le coran, c'est unanimement écarté. quant aux choses qui y manqueraient, certains de nos adeptes, et d'autres parmi les "hachwiyyah" (130)ont dit qu'il y a dans le coran une modification ou une omission. or, en réalité, notre ecole juridico-religieuse (131)s'oppose à cela [à cette allégation]. c'est ce qu'a soutenu al-murtadhâ
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