L'ECOLE D'AHLOUL BAYT1- le tafsîr du coran par le coran. 2- le tafsîr du coran par la sunnah. 3- le tafsîr du coran par la raison respectueuse du livre et de la sunnah. ainsi, à part cette méthode précise de tafsîr, fondée sur des règles incontestables et immuables, tous autres tafâsîr (pluriel de tafsîr) imprégnés d'opinions personnelles, de traces de théories scientifiques contemporaines du mufassir, ou d'idées philosophiques et théologiques, ou bien encore fondés sur des récits peu accrédités ou sans chaîne de transmetteurs bien établie, ou fondés sur des hadith qui contredisent ce qui est évident dans le saint coran et incontestable dans la sunnah, ou que le mufassir applique d'une façon inadéquate et subjective sur les versets, tous ces genres de tafsîr sont rejetés par la méthode des ahl-ul-bayt et des savants et des mufassir qui ont marché sur leurs traces. il est donc nécessaire d'éviter de tels tafsîr, qui sont courants aussi bien chez les sunnites que chez les chi'ites, et qui s'écartent de la ligne islamique que nous venons de définir, et qui ne traduisent généralement pas l'esprit du saint coran. en tout cas, quelle que soit la crédibilitéde ces mufassir, nous ne sommes pas tenus de suivre leur avis, car le mufassir ne constitue jamais un argument face au coran, alors que le saint coran l'est face à lui. donc, il ne pourrait constituer un argument pour les musulmans que dans la mesure où il atteint la vérité. or, selon les saints imams des ahl-ul-bayt, il est interdit d'affirmer quelque chose sans connaissance de cause et sans preuve. ainsi, l'imam al-bâqir a dit : «ce que vous savez, vous pouvez le dire. mais lorsque vous ne savez pas avec certitude, dites : "allah est celui qui sait le mieux"» (164) et l'imam al-Çâdiq a dit : «toute chose doit être renvoyée au coran et à la sunnah.» (165) la sunnah du prophete dans l'ecole d'ahl-ul-bayt «qu'allah embellisse un serviteur qui, ayant entendu une parole de moi, l'a apprise par coeur, l'a assimilée, et l'a transmise telle qu'il l'avait entendue. car un porteur de jurisprudence pourrait n'être pas faqîh
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