L'ECOLE D'AHLOUL BAYT«le coran est le pacte d'allah avec sa création. le musulman doit donc regarder son pacte et en lire chaque jour cinquante versets.» (152) selon l'imam al-Çâdiq : «trois se plaignent auprès d'allah -il est puissant et glorifié- : une mosquée en ruine dans laquelle ne prient pas ses propriétaires, un savant qui se trouve parmi des ignorants, et un livre d'allah, juché, poussiéreux, et qu'on ne lit pas. (153) » selon l'imam al-Çâdiq : «le coran est vivant, il n'est pas mort. il s'écoule comme s'écoulent la nuit et le jour. il s'écoulera devant le dernier d'entre nous comme il s'écoule devant le premier d'entre nous.» amîr al-mu'minîn 'alî ibn abî tâlib a dit : «... puis allah a fait descendre sur lui le livre ; c'est une lumière dont les feux ne s'éteindront jamais, un flambeau dont la combustion ne s'arrête pas, une mer dont le fond est inaccessible, une voie dont on ne perd pas la direction, un rayon dont la lumière ne s'assombrit pas, une loi dont la preuve ne s'étouffe pas, un éclaircissement dont les piliers sont indestructibles, un remède dont on ne craint pas les effets, une force dont les adeptes sont invincibles, un bon droit dont les partisans ne seront pas laissés sans secours. il est le métal [la substance même] et le centre de la croyance, les sources et les mers de la science, les étangs et les ruisseaux de la justice, les points d'appui et la structure de l'islam, les vallées et les plaines du bon droit, une mer que ne pourront épuiser les "puiseurs" des sources, que ne pourront réduire les arracheurs, des abreuvoirs que leurs solliciteurs ne dérangent pas, un phare dont les voies d'accès ne seront pas perdues par les voyageurs, des drapeaux que les marcheurs ne manqueront pas de voir, des hauteurs que ne peuvent dépasser ceux qui s'y rendent. allah en a fait un assouvissement de la soif des savants, un printemps pour les coeurs des jurisconsultes, le meilleur des chemins des pieux, un remède qui prime tout autre remède, une lumière au-delà de laquelle il n'y a pas de ténèbres, une corde dont l'anse est bien solide, une forteresse dont la cime est imprenable. il est une force pour celui qui en fait son tuteur, une paix pour celui qui y entre, une guidance pour celui qui fait appel à lui, une excuse valable pour celui qui l'invoque, une preuve pour celui qui le cite, un témoin pour celui qui en fait un arbitre, un triomphe pour celui qui en tire argumentation, le porteur de celui qui le porte, une monture pour celui qui l'applique, un signe pour celui qui le place devant lui, une protection pour celui qui en fait sa cuirasse, une science pour celui qui prend conscience, un hadith pour celui qui le relate, un jugement pour celui qui juge.»
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