L'ECOLE D'AHLOUL BAYT«quel que soit le sujet de votre désaccord, le jugement appartient à allah. tel est allah, mon seigneur ! je me confie à lui ! je reviens repentant vers lui !» (sourate al-chûrâ, 42 : 10) «o vous qui croyez ! obéissez à allah! obéissez au prophète et à ceux d'entre vous qui détiennent l'autorité. portez vos différends devant allah et devant le prophète -si vous croyez en allah et au jour dernier- c'est mieux ainsi, c'est le meilleur arrangement.» (sourate al-nisâ', 4 : 59) «cette communauté qui est la vôtre est vraiment une communauté unique. je suis votre seigneur! craignez-moi donc !» (sourate al-mu'minûn, 23 : 52) «obéissez à allah et à son prophète ; ne vous querellez-pas, sinon vous fléchiriez et votre force s'affaisserait. soyez patients, allah est avec ceux qui sont patients.» (sourate al-anfâl, 8 : 46) les ennemis de la ummah de tous bords - les polythéistes, les juifs, les hypocrites, les croisés, les mercenaires et les flagorneurs- se sont appliqués, dès sa fondation par le saint prophète, à la diviser et à semer la discorde et la dissension dans ses rangs. l'appel islamique et son guide, le prophète muhammad, ont fait face aux complots incessants des ennemis et les ont vaincus grâce à la direction judicieuse et à la sagesse du guide et de ses compagnons pieux. l'histoire de la confrontation entre la génération de l'appel islamique -à l'époque du prophète- et les hypocrites et les juifs, est riche en événements et péripéties qui illustrent le recours systématique des ennemis de la ummah à l'arme de la division. quiconque se réfère au saint coran, à la sunnah et aux "circonstances de la révélation des versets coraniques", et qui étudie bien l'histoire de l'appel islamique, notamment pendant ses premières années, remarquera que le messager a lutté sans relâche contre ce fléau et a mis les musulmans en garde contre le risque de tomber dans les mêmes épreuves qu'avaient connues avant eux les autres nations. en effet, le saint coran a, à Livreses reprises, averti la ummah de ne pas succomber à la division, aux différends et aux conflits internes, et l'a appelée à l'union et à la cohésion. il a présenté aux musulmans l'image du drame qui résulterait de leurs querelles internes en les prévenant : «... ne vous querellez-pas, sinon vous fléchiriez et votre force s'affaisserait.»
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