L'ECOLE D'AHLOUL BAYTdans le quatrième chapitre, "le saint coran dans les récits des ahl-ul-bayt", le livre cite différents récits rapportés des saints imams d'ahl-ul-bayt, dans lesquels ceux-ci décrivent la grandeur du livre d'allah et la nécessité pour tous les serviteurs d'allah de suivre à la lettre tous ses commandements. dans un autre chapitre, "les bases de la compréhension et du tafsîr du saint coran", il nous est proposé de nous arrêter sur l'analyse des différentes significations -étymologique, courante, technique - du terme "tafsîr" (interprétation), avant d'expliquer la méthodologie de l'interprétation du coran suivie par les ahl-ul-bayt, interprétation fondée sur deux règles : - l'interprétation du coran par le coran, l'explication des versets par d'autres versets ; - l'interprétation du coran par des hadith authentiques. dans le chapitre intitulé "la sunnah du saint prophète dans l'ecole d'ahl-ul-bayt", le livre montre le rôle prépondérant des imams d'ahl-ul-bayt dans la mémorisation, la diffusion et la sauvegarde des traditions de leur grand-père, le saint prophète traditions qui, avec le saint coran, constituaient les seules sources de leur doctrine, de leurs enseignements et de leurs explications des stipulations de la chari'ah. ce chapitre s'applique également à expliquer ce qu'est la sunnah, et quelle est la méthode originale et rigoureuse suivie par les uléma de l'ecole d'ahl-ul-bayt pour vérifier et établir l'authenticité des hadith, méthode fondée sur l'examen de la chaîne des rapporteurs d'un hadith (sanad) d'une part, et la vérification du "matn" (le texte ou le contenu du hadith), en vue de s'assurer qu'il n'y a rien dans ce hadith qui serait contraire aux stipulations du livre d'allah, d'une sunnah établie authentique, ou d'une vérité admise par le législateur, telle que toute vérité rationnelle absolue et incontestable. dans le chapitre intitulé "les imams d'ahl-ul-bayt, rapporteurs du hadith du saint prophète", le lecteur apprendra que les saints imams d'ahl-ul-bayt -qui avaient la charge de diffuser et de sauvegarder les traditions du prophète- constituaient la chaîne la plus sûre de la transmission de père en fils des hadith de leur grand-père. il pourra vérifier également comment cette transmission s'opérait, et quelle était la crédibilité de chacun de ces imams auprès de l'ensemble des uléma de son époque, et savoir qui sont les douze imams d'ahl-ul-bayt, à quelle époque et dans quelles circonstances a vécu chacun d'eux. dans le chapitre "l'unicité (tawhîd) dans l'ecole d'ahl-ul-bayt", les auteurs du livre s'emploient à souligner tout d'abord l'importance de la compréhension correcte de la notion d'unicité en islam. ils expliquent ensuite que selon l'ecole d'ahl-ul-bayt, la meilleure façon d'avoir une compréhension correcte de la conception de l'unicité en islam est de s'en tenir uniquement aux différentes parties du saint coran et de la sunnah, qui sont après tout la seule source de la pensée doctrinale. et, après avoir souligné les Livreses influences -chrétienne, juive, grecque, etc.- qui ont pu glisser dans la conception de l'unicité adoptée par un grand nombre de tendances ou d'ecoles musulmanes à l'époque de la propagation et de l'expansion de l'islam et à la suite de la conversion à cette religion de gens d'origines et de civilisations Livreses, les auteurs rappellent le rôle prépondérant que les imams d'ahl-ul-bayt ont pu jouer, grâce à leur maîtrise des tenants et des aboutissants du saint coran et de la sunnah, pour conserver à la conception islamique de l'unicité sa pureté et sa clarté, et pour dénoncer comme hérétiques et déviationnistes certains groupuscules et certains individus qui se réclamaient des ahl-ul-bayt tout en professant des idées et des doctrines contraires à leur conception pure de l'unicité -fondée sur ce principe : «allah est la perfection absolue. il est exempt de tout défaut. il n'a pas d'associé, ni de pareil ni de semblable ni de contraire.» a une autre question, à propos de laquelle différentes théories "islamiques" ont été élaborées à l'époque de la formation des ecoles juridiques, et qui a trait à la justice d'allah et au point de savoir si l'homme a la maîtrise de ses actes ou si c'est allah qui lui fait commettre des péchés et accomplir de bonnes actions, les auteurs de ce livre consacrent le chapitre "la justice divine et l'explication de la conduite humaine». ils exposent d'abord les deux théories principales qui avaient traité de ce sujet pendant les premiers siècles de l'hégire : le "jabr" (la contrainte : l'homme est contraint, il n'a pas le choix de sa conduite qui, selon cette théorie, lui serait dictée par allah) et le "tafwîdh" (la délégation : allah aurait délégué à l'homme la totalité du contrôle de ses actes, sa volonté serait séparée de celle d'allah). et ils montrent ensuite comment les saints imams d'ahl-ul-bayt ont réfuté ces deux théories qui mettent en cause la justice d'allah et sa toute-puissance, pour expliquer que l'homme ni n'est tout à fait libre de ses actes, ni totalement contraint, mais entre les deux. dans le chapitre intitulé "les ahl-ul-bayt et les groupuscules égarés", les auteurs expliquent: 1- comment et pourquoi des éléments subversifs profitèrent de l'époque de confusion, de déferlement et prolifération de courants de pensée et de théories pour se réclamer de l'ecole d'ahl-ul-bayt et diffuser des paroles qu'ils attribuaient faussement aux saints imams (s) -conférant à ceux-ci des qualités divines, etc. dans l'intention de les discréditer.
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