ABU ZHAR AL GHIFARI



- `abdullâh ibn thâmit

- `ubayd ibn thâmit

- abû sa`ïd khudarî

(voir "tabçarat al-`awâm", p. 24, et "`ayn al-hayât", p. 5).

il est dit dans la page 43 de "tabçarat al-`awâm" que quelques jours plus tard, sa`d ibn `obaydah fut tué par une flèche pour avoir refusé de prêter serment d'allégeance.

en tout état de cause, cette politique sauvagement répressive contre des compagnons éminents se poursuivit après la mort du saint prophète. certains histoirens écrivent que la terre de fadak, propriété légale des ahl-ul-bayt leur fut confisquée uniquement à cause de leur refus de prêter serment d'allégeance. ils affirment, diverses preuves irréfutables à l'appui, que le califat était un droit inaliénable de `ali et il aurait dû lui revenir. `ali lui-même explique et énumère les détails des arguments de son droit inaliénable au califat, dans son très célèbre sermon "al-chiqchiqiyyah" qui fait partie de son chef-d'oeuvre "nahj al-balâghah". il y dit clairement que le califat était son droit confisqué, et il y explique, comme le fait ibn al-athîr dans "al-nihâyah", comment il avait essayé vainement de faire valoir ce droit.

nous essayons ci-après d'extraire de "târikh-é-ahmadî" un résumé de cet événement tragique et lourd de conséquence, dont avaient tant souffert les descendants du saint prophète et ses plus fidèles compagnons, seulement deux semaines, après la mort du messager d'allah, et de mettre en évidence le rôle joué par abû zar dans cette conjoncture.

selon "ta'rîkh ibn jarîr", `omar était présent à médine au moment de la mort du saint prophète, tandis qu'abû bakr se trouvait chez lui dans le village de sakh. lorsque le prophète décéda `omar dit: «d'après la présomption des hypocrites le prophète est mort, mais moi, je jure par allah qu'il est vivant».

selon "al-milal wal-nihal" d'al-chahristânî, `omar menaça de tuer avec sa propre épée quiconque dit que le prophète est mort. ce récit est rapporté dans bien d'autres références telles que: "ta'rîkh `abul-fidâ", vol. 1, p. 164; "al-tabaqât al-kubrâ", vol. 2, p. 271; "sunan ibn mâjah", vol !, p. 571, hadith 1618; "musnad ahmad ibn hanbal", vol. 1.

selon rawdhat al-ahbâb les gens commencèrent à avoir des doutes sur la mort du prophète lorsqu'ils entendirent la menace de `omar. abû bakr qui était chez lui à ce moment-là, se rendit à médine dès que la nouvelle de la mort du prophète lui fut parvenue. lorsqu'il arriva à masjid al-nabî, il remarqua que les gens étaient dans la confusion. selon "ta'rîkh `abdul-fidâ", en voyant les gens dans cet état, abû bakr se mit à réciter le verset suivant: «mohammad n'est qu'un prophète; des prophètes ont vécu avant lui. reviendriez-vous sur vos pas s'il mourait, ou s'il était tué?» (sourate `ale `imrân, 3;144). ayant entendu réciter ce verset, les gens eurent la conviction que le saint prophète était mort. aussi accoururent-ils à saqîfah banî sâ`idah.



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