ABU ZHAR AL GHIFARIpuis, il enfourcha son chameau et repartit. il continua à penser à mohammad (Ç), le prophète d'allah, tout au long du voyage, et à se rappeler son discours jusqu'à ce qu'il rejoignît abû zar. dès que ce dernier le vit, il lui demanda avec enthousiasme et impatience: «qu'as-tu vu à la mecque?» - unays: «j'ai vu l'homme qui dit: "dieu est un". je l'ai entendu ordonner aux gens de faire le bien et de s'abstenir du mal». - abû zar: «que disent les gens à son propos?» - unays: «ils disent qu'il est poète, magicien, et devin. mais lorsque j'ai examiné sa parole du point de vue poétique, j'ai constaté qu'il n'est pas un poète. il n'est ni magicien - car j'avais vu des magiciens - ni un devin - car j'avais rencontré des devins, lesquels n'ont rien de commun avec lui.» - abû zar: "que fait-il et que dit-il?" - unays: "il dit des choses merveilleuses." - abû zar: "te rappelles-tu ce qu'il disait?" unays: "par allah! son discours était très agréable, mais je ne me rappelle pas plus que je t'en ai dit. cependant, je l'ai vu accomplir certaines prières à la ka`bah et j'ai vu aussi un beau garçon, pré-adolescent, accomplir la prière à côté de lui. les gens disent que c'est son cousin `ali. j'ai vu également une femme prier derrière lui, et on dit qu'elle est sa femme khadijah».
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