JAMAIS SANS L'ISLAMque les sortilèges, les manœuvres diaboliques et les mauvaises influences ne subjuguent que les cœurs malades de polythéisme et les personnalités affaiblies par le vice et la perversion. "quiconque oublie de m'invoquer, dit allah, aura une vie suffoquée et sera ressuscité aveugle". c'est à dire que n'ayant pas voulu voir, ici-bas, les signes révélateurs de la vérité "divine", il ne saura pas non plus voir en ce jour là le chemin du paradis. je n'ai donc rien dit de tel à sultana, me contentais de lui résumer mon point de vue sous forme de conseils pratiques puis je suis sorti de chez elle, la mort dans l'âme et le coeur tellement en tourments que je faillis me faire percuter par les voitures, et aller dans le sens opposé de mon habitation. l'idée de voir un jour le mal et le vice l'emporter sur moi et de nous voir, les enfants et moi, subir la défaite aux yeux de l'humanité me donna le vertige et la nausée. "allah est grand" me rétorquèrent les arbres et les oiseaux de l'avenue de après cette visite rendue au domicile de sultana, je ne la voyais que pendant l'instant où elle déposa les enfants devant ma porte en application du droit de visite (deux dimanches par mois) ou quand elle venait les chercher le soir. elle venait souvent en compagnie de zaïna ou de malika ou d'un membre de sa famille maternelle et ce avant que son gigolo italien ne mît la main sur sa personne, ses enfants et son esprit. profitant de la mollesse, de la naïveté et du caractère désemparé de sa proie, l'étudiant sut faire d'une pierre plusieurs coups: disposer gratuitement d'un logis, avoir suffisamment de moyens pour terminer ses études, fructifier ses affaires (il était poursuivi pour trafic de stupéfiants) et élever des enfants avec le bâton et la carotte pour en faire plus tard des intermédiaires fidèles entre les vendeurs de drogue et leurs clients. malgré cet asservissement qui plaça sultana dans une sorte de prison malheureuse mais décorée et peinte de rose, elle put un jour venir seule me rendre visite pour me faire part de l'un de ses soucis majeurs: le chahut de certains de ses élèves et les mauvais traitements dont elle faisait l'objet en classe. Étant imam des parents de ses élèves et le conseiller pédagogique du centre islamique faisant fonction, à cette époque, d'inspecteur de l'enseignement islamique dispensé dans les écoles et lycées publics et communaux, je pouvais selon elle, faire le nécessaire pour que cessât son calvaire. contrairement à la réserve que j'eus lors de sa première visite, je ne pus, cette fois, m'abstenir d'attirer son attention sur deux points essentiels relatifs à l'enseignement de toute morale fondée sur la religion: primo: l'enseignant des préceptes islamiques, pour être convaincant et crédible, doit assumer, dans un engagement personnel manifeste, la mise en application dans son propre comportement, des principes et des règles qu'il veut inculquer aux élèves. enseigner par l'exemple fait l'économie des mots et confère l'autorité morale souhaitée. secundo: la capacité scientifique et pédagogique. l'adage selon lequel il faut savoir beaucoup pour enseigner peu est aussi valable en sciences religieuses qu'en sciences physiques et sociales. l'enseignant qui n'avance pas recule. l'augmentation des connaissances, le recyclage et la formation continue sont nécessaires dans toute opération pédagogique de valeur. or, selon les informations qui me sont parvenues, sultana qui avait acquis chez moi, les bases et les moyens d'enseigner la morale islamique dans les écoles primaires belges n'a pas seulement omis de progresser dans ce domaine pour être à la hauteur de la tâche éducative grâce à laquelle elle gagnait sa vie, mais elle a aussi renié les fondements même de la religion qu'elle était censée porter sincèrement et transmettre fidèlement aux nouvelles générations musulmanes. ainsi sultana rejoignit les colonnes des fonctionnaires, enseignants et autres qui vivaient en parasites dans leur propre communauté et conduisaient les enfants de leurs semblables à l'aliénation, la désintégration spirituelle et morale et à l'égarement total. au lieu de contrecarrer le nouvel obscurantisme dans lequel certains médias, livres, émissions, films, clubs et diverses organisations plongent les enfants d'origine musulmane, ces parasites sont devenus complices du crime chanté et dansé par bourreaux et victimes contre l'essence même de l'humanité.
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