JAMAIS SANS L'ISLAMsi, une maison: un rez-de-chaussée et deux étages meublés. n'est-il pas possible d'y ouvrir une boutique d'y exercer une activité ? si, j'ai aussi une épicerie et une terre agricole dans la banlieue de la ville. avec toutes ces possibilités, il ne te vient pas à l'esprit de prendre tes enfants mineurs et d'aller vivre au maroc dans la dignité et l'honneur. quoi? qu'est-ce que tu dis monsieur l'imam? je quitte la belgique ?! ebahi et la bouche ouverte, lhadj me fixa des yeux et attendit une explication de ma part. ou bien ce que je te dis ou bien tu fermeras les yeux et les oreilles, tu démissionneras de tes fonctions d'époux et de père et tu accepteras de continuer à vivre dans l'humiliation selon le nouvel ordre familial que tu connais. l'homme se tut un instant puis me salua avant de s'en aller. quant à moi, je commençai mes préparatifs relatifs aux grandes vacances scolaires par la demande , dans une lettre envoyée à sultana, de permettre aux enfants de passer le mois de juillet ou d'août avec moi afin qu'ils puissent rencontrer au maroc leur grand-père qui les aimait beaucoup et qui voulait les voir avant de rendre le dernier soupir. sultana rejeta ma demande sous prétexte d'éviter aux enfants, dans le cas où leur grand-père venait à mourir, de s'exposer, à cette occasion funèbre, à un éventuel traumatisme irréparable.
|