JAMAIS SANS L'ISLAM



pour ce faire, j'ai sacrifié stabilité financière et professionnelle, intérêts immédiats et futurs, sérénité du moment et promotion sociale.

tous les renseignements voulus sur notre village, notre habitation, sur les enfants, leur milieu et leur école, sont parvenus au camp adverse par l'intermédiaire de mon hôte d'hiver, l'éclaireur de l'injustice.

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un jour d'été, j'étais à sefrou avec mon fils mahdi pour une visite médical ayant pour but de traiter ses angines, quand nous fûmes surpris par l'entrée chez ma sœur de monsieur et

madame kouhmane, les parents de sultana, accompagnés d'un autre éclaireur que je n'avais jamais vu auparavant. comme d'habitude, nous souhaitions la bienvenue à nos hôtes et rimes le nécessaire pour leur offrir l'hospitalité.

son pèlerinage ne l'ayant pas corrigée comme il se devait, la belle-mère empêcha son mari de discuter avec moi et, toujours orageuse et fougueuse, déballa ce qu'elle avait dans la tête et sur le coeur. le devoir de continuer à la recevoir dans les meilleures conditions et celui de ménager les liens familiaux qui nous unissaient malgré nous, m'empêchèrent de lui dire ses quatre vérités et de lui rappeler sa part de responsabilité dans le drame de sa fille. dans le calme et la bienveillance, je proposai aux beaux-parents de m'accompagner, à mes frais, au village afin de voir leurs petites-filles soumaya et sajida et de passer avec elles et mahdi le temps qu'ils voudraient. malgré l'insistance avec laquelle je les ai conviés à touffahat, ils déclinèrent l'invitation sous prétexte de devoir se rendre le jour même au sud du maroc à ighram ou à agadir dans la famille de mr kouhmane.

mais, avant de partir, ils me demandèrent de bien leur donner rendez-vous à sefrou où ils pourraient nous joindre par téléphone pour parler à leurs petits-enfants et éventuellement fixer le jour de leur retour à casablanca via sefrou.

j'ai accepter leur proposition et me suis dit "c'est l'occasion de renforcer, pour allah, les liens de parenté "lien de matrice" qui font, dans le coran et le hadith, de beaucoup d'attention et de mise en garde"

au jour convenu, nous étions à sefrou mais j'avais placé les enfants dans trois lieux différents et rapprochés avant de me rendre seul au lieu de la conversation téléphonique promise. soudain, la femme à qui j'avais confié soumaya se précipita dans la maison et raconta par quel miracle elles avaient pu semer deux hommes étrangers qui les suivaient en ville. ils semblaient qu'au lieu de téléphoner aux enfants on voulait mettre le grappin sur eux. je remercie allah grâce à qui j'avais répondu positivement à <d'appel de la matrice" sans faillir au devoir de la vigilance. après cet incident, je compris que les enjeux de mes adversaires étaient tellement importants à leurs yeux qu'ils ne pourraient pas se permettre de me lâcher. en revenant au village, je ne cessais de me demander: " pour quand le missile prochain?"

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