JAMAIS SANS L'ISLAMla proposition susdite serait réalisable si, à la naissance de l'enfant, on le laissait grandir dans les jungles et vivre avec les oiseaux et les animaux sauvages tels hay ibn yaqdhane ou robinson de crusoé. quand il atteint la maturité de son esprit et arrive dans la cité moderne, un comité représentatif de toutes les tendances idéologiques connues ou tout au moins des deux tendances principales: l'islam et les autres religions entachées toutes, sur un plan ou sur un autre, de polythéisme et dominées par le laïcisme victorieux. avant même qu'il ne pose ses bagages, on lui mime qu'il pourra s'installer ou bien dans le quartier des adeptes de l'islam, on lui montrera alors leurs mosquées, leurs compagnies, leurs commerces, leurs écoles et universités, leur théâtre et leurs programme sociaux et politiques; ou bien dans le quartier des adeptes du laïcisme (je dis bien adeptes convaincus ou soumis) et on lui montrera alors leurs églises, synagogues, loges, clubs, instituts, bars, universités, mosquées "dirar" ou dissidentes et leurs programme sociaux, médiatiques et politiques. les visites et études qu'il fera de l'un ou de l'autre quartier devront être de la même durée et accomplies dans les mêmes conditions. après, le terrien venu des jungles y retournera pour réfléchir seul à la décision vitale et obligatoire qu'il devrait prendre quant à son orientation sociale et communautaire. a ce moment là , on pourra peut-être parler de la nécessité de n'imposer aux enfants aucun système moral ou religieux. si aux musulmans on déconseille d'élever leurs enfants selon les préceptes du coran, en même temps, on fait tout, jour et nuit, pour occuper le terrain et diriger les mentalités par le son, l'image, le jeu, le cours, l'art et la science conformément à de nouvelles idéologies aussi dogmatiques que les religions révélées. conscient de cette réalité, l'État belge reconnaît, ainsi, aux différentes communautés vivant sur son sol le droit d'enseigner aux frais du trésor public, leurs cultes respectifs à leurs enfants inscrits dans les écoles communales et celles de l'État. parmi ces cultes, il y a la morale laïque, érigée en un véritable dogme ayant ses propres hiérarchies, son propre clocher et des prêtres aussi intégristes et jaloux de leurs prérogatives que les autres. etant donné qu'ils sont représentés dans les hautes sphères de l'État, que leurs programmes sont basés sur ce qui plaît et amuse, sur l'immédiat et les plaisirs terrestres sur les idées en vogue et le laisser-aller de l'instinct et qu'ils disposent d'infrastructures et de finances importantes et de moyens didactiques suffisants et attrayants, ces laïcs et leurs frères de la franc-maçonnerie attirent de plus en plus de parents, de tuteurs et d'élèves musulmans. ceux-ci sont, en raison de leur réalité sociale et de la médiocrité de l'enseignement de l'islam en belgique, incapables de s'unir et de se concerter pour voir plus loin que leurs intérêts immédiats ou pour édifier l'avenir de leur religion en occident. nous sommes pour une culture planétaire, pour l'ouverture de l'esprit et pour la préparation des enfants au monde de demain mais pour ce faire, ceux-ci doivent d'abord avoir conscience d'eux-mêmes et de leur origine, être imbibés de la culture de leur communauté avant d'ambitionner l'assimilation de celles des autres peuples. un élève plongé dès son enfance dans la cohue des parties pris des obédiences et des cultures ne deviendra pas plus tard un érudit mais un étourdi. a la manière du grand arbre qui m'envoie ses branches embrasser dans tous les sens, tout ce qui est debout autour de lui, qu'après s'être dressé sur un tronc bien enraciné dans son sol, l'enfant ne pourra embrasser le monde par le cœur et par l'esprit que s'il a été au préalable éduqué dans la culture de sa communauté par des personnes vertueuses, généreuses et très proches de lui.
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