JAMAIS SANS L'ISLAMles enfants jouaient, sautaient, rigolaient et riaient. puis ils s'allongeaient pour se reposer et se raconter des blagues. ensuite ils commencèrent à réciter les sourates ou chapitres du coran qu'ils avaient appris auparavant. dites les enfants. si c'est l h (une heure) de l'après-midi, que doit-on se rappeler ? la prière répondirent-ils. mais, papa, l'eau que nous avons ne pourra suffire pour la boisson et les ablutions ! avec quoi allons-nous donc nous laver ? là -bas, il y a la source de l'olivier, pourrons-nous y aller et faire nos ablutions demanda soumaya. non ma fille, répondis-je, à cette heure de la journée, les bergers du village s'y retrouvent pour manger leur casse-croûte et reposer leurs troupeaux. si nous y allons, ils sauront que notre cachette est proche de la source, le soir, ils le diront peut-être innocemment à leurs famille et amis et si parmi ceux-ci il y a un coeur malade ou un mouchard qui n'attendra que cette occasion pour aller nous vendre à sefrou ? sajida qui n'avait pas encore dit son mot (vu son âge on ne s'attendait pas à ce qu'elle intervînt en cette matière), s'exclama: faisons du tayammum, papa! oui, ma chère, on dit bismillah, on frappe des mains sur la terre et on essuie son visage et ses mains. c'est tout. c'est ainsi qu'on fait lorsqu'on a pas d'eau ou pas suffisamment, lorsqu'on est malade, en voyage ou dans l'incapacité effective d'accéder à l'eau. remercions allah qui a fait de l'islam une religion "divine" dans ses profondeurs, humaine dans ses pratiques et qui nous a permis de nous purifier par la terre et d'en faire là où nous nous trouvons une mosquée, un lieu de prière à ciel ouvert. les enfants se mirent après en rangée, orientés vers la qibla (la mecque).
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