JAMAIS SANS L'ISLAMquand même !.. tu dois attendre chose promise chose due ! tu divagues! ces gens n'arriveront pas le 27 octobre parce qu'ils sont déjà sur place à t'attendre ! tu respectes une signature d'un papier sans valeur et ils ne respectent ni le pays qu'ils foulent ni la religion qu'ils bafouent ni les enfants qu'ils visent. ces gens ne passeront la nuit ni chez ta sœur ni au village ! ce qu'ils veulent c'est te voir débarquer avec les enfants à sefrou là où il est facile de mettre leur plan à exécution. continue à délirer si tu veux mais les hommes du colonel sont sûrement plantés à toutes les entrées et sorties de la ville ! tourmente toi avec ta conscience morale et oublie l'étau qui se resserre et le danger qui guette ! d'accord! d'accord! mais je suis musulman et je dois respecter ma parole! si, à sefrou je suis découvert, à touffahat je suis bloqué ni poste! ni téléphone! je n'ai personne qui puisse aller d'ici informer valablement de ma part messieurs el jadidi et driouach à rabat ou carrément le président de la cour suprême, que je n'avais pas voulu déranger avant cette calamité qui me tombe à l'improviste sur la tête ! mais ici ce ne sont pas les hommes du colonel qui viendront te chercher mais bien les hommes du procureur. s'il est dans le coup et il l'est, il va t'envoyer une nouvelle convocation sachant que tu n'es pas l'homme à désobéir aux représentants de la loi bien que ceux-ci se trouvent en flagrante violation de ce qu'ils sont censés protéger et faire respecter ... " finalement, je me suis rendu compte que je monologuais. seigneur ! le soleil va bientôt se lever et l'agent du procureur sera là nécessairement pour me remettre la convocation. non, je ne verrai pas ce triste papier et il ne me verra pas. réveillez-vous les enfants! faites votre prière, prenez votre petit déjeuner; ensuite préparez-vous à aller rendre visite à vos tantes ! l'idée était simple : disperser les enfants dans le village chez leurs tantes puis monter au sommet d'une montagne et observer l'arrivée de nouveaux venus au village et leur sortie, ceux parmi eux qui passeront à la maison et ceux qui iront chercher les enfants à l'école puis agir en conséquence.
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