JAMAIS SANS L'ISLAM

le temps que m'accordait le droit de visite était trop insuffisant(1) pour apprendre aux enfants à connaître les

(1)je devais les prendre de chez leur mère à 9h du matin et les lui remettre vers 4 ou 5h de l'après-midi (deux dimanches par mois).

coutumes marocaines et les traditions islamiques. mais, grâce à la providence d'allah et à leur attachement à leur papa, ils ont pu mémoriser quelques notions de leur culture, apprendre quelques fragments de versets coraniques et à faire les ablutions et la prière avec les musulmans. l'après-midi, avant leur retour chez leur mère, je prenais soin de leur rappeler de ne rien lui dire de ce qu'ils ont vu ou vécu chez moi. ayant des coeurs purs et innocents, les enfants n'ont pas pu, hélas, cacher leur attachement à leur père ni la préférence qu'ils avaient tout le temps d'aller vivre chez lui plutôt que d'aller le week-end quelque part ailleurs. ceci ne manqua évidemment pas de piquer leurs ravisseurs qui sentaient venir la menace de l'intérieur et devaient, par conséquent, réagir vite et sans pitié.

revenus chez eux avec de beaux ballons que je leur ai achetés, les enfants eurent droit à une mauvaise soirée et virent leurs ballons déchirés puis cachés par le gigolo de leur mère.

une autre fois, soumaya eut la maladresse de raconter que son père lui avait promis l'achat d'un beau mouton à l'occasion de son anniversaire à la cérémonie duquel un groupe d'enfants musulmans serait inviter pour psalmodier du coran, allumer des bougies, manger du méchoui à la marocaine et remercier par une prière et des invocations le créateur de l'univers et des enfants. sultana et les siens se moquèrent alors de soumaya et de la promesse de son père et lui dirent: "demande à ton père de t'acheter un cochonnet plutôt qu'un mouton". tout le monde éclata de rire excepté soumaya qui, derrière le sourire pâle et mourant sur ses lèvres cachait une âme meurtrie un cœur blessé et une dignité bafouée. .

comme si cette malice diabolique ne suffisait pas, les enseignants de mes enfants furent contactés et priés (ou payés) d'effacer de leur esprit toute trace de culture arabo-musulmane. ainsi, soumaya fut inscrite dans un cours de danse sous prétexte que cela l'aiderait à mûrir et à bien se conduire, elle et son frère devaient en outre consulter régulièrement la psychologue de leur choix, qui n'hésite pas à faire dire aux enfants qu'ils n'aimaient pas leur père, qu'ils ne l'appelleraient plus papa et qu'ils lui préféraient désormais le compagnon de leur mère(1). quand mahdi se montra réticent et déclara à sa maîtresse d'école qu'il aimait bien son père, elle piqua une de ses colères et punit injustement son élève en l'humiliant devant ses camarades, le soulevant de ses oreilles et l'enfermant dans son armoire de classe. en fin d'année , il n'eut pas la moyenne et échoua.

soumaya, elle, joua l'hypocrite et céda. chez moi, elle racontait tout et s'excusait longuement du mal qu'elle était forcée de dire sur moi.

n'est-il pas étonnant que ces gens dits civilisés, qui prétendent respecter les droits de l'enfant et ne cessent de critiquer les musulmans pour leurs soi-disant mauvais traitements des mères et des enfants, se concertent pour semer la haine et l'hypocrisie dans les cœurs des innocents alors même qu'ils sont tenus de leur inculquer l'amour de la famille et du prochain et le respect des valeurs universelles ?

la belgique est un pays plein de charme, d'humanisme et de personnes de valeur. pourquoi me suis-je tombé, moi,: que sur ses rebuts et ses gredins? Épouse médiocre, belle-mère orageuse et despote, enseignants vides et venimeux, psychologue malhonnête, avocats tendancieux, juges partiaux et bornés !

(1)voir en annexe la copie du rapport dressé par cette psychologue irresponsable page: 252 et 253