JAMAIS SANS L'ISLAMla plupart des observateurs et des historiens ne lancent leurs projecteurs que sur la première évolution certes très importante mais n'est que la partie flottante de l'iceberg. les croyants, eux, attendent la clémence d'allah et essaient d'éveiller les consciences et de préparer les volontés tant à l'affrontement des ténèbres qui marchent sur les capitales de ce monde qu'à l'accueil de la naissance d'une nouvelle lumière aussi éblouissante que salutaire. pour nous, le temps de nos enfants n'est pas cet état statique de la pensée et du social vécu par les hommes et les femmes à une époque donné de leur histoire, contrairement à ce qu'avancent nos frères occidentalisés et laïcisés. dans leurs conformisme plat, ils croient que toute nouveauté relève du progrès, adoptent les idées et les attitudes en vogue et acceptent qu'on donne à leurs enfants cette éducation uniformisation et ampoulée qui les laisse désarmés devant les avatars, et les soubresauts de l'histoire. comme des poulets engraissés collectivement et massacrés massivement, les enfants éduqués de cette manière - c'est à dire en fait téléguidés et robotisés -, réagiront mal ou pas du tout aux cataclysmes de l'avenir. les efforts des parents et des États dans les domaines de l'instruction et de l'éducation de ces enfants s'en iront avec le vent. une autre attitude plus stupide que y voir de simples boutons bénins sur la peau de la civilisation et non les symptômes d'une maladie virale dévastatrice, c'est faire comme l'autruche ou jouer du feu. pour nous, l'allumette susceptible d'embraser la cité pèse dans la balance des responsabilités aussi lourd que la bombe qui peut détruire d'un coup. aussi ne voulons-nous pas que nos enfants apprennent dès leur bas âge à être des pyromanes ni à être parmi les petites bûches que consument en premier les innombrables foyers de nos villes modernes. depuis que j'ai vu le radeau de sultana chavirer, cette peur de perdre à jamais mes trois petits enfants ne cessa de s'amplifier et de me tourmenter. ne m'as-tu pas vu rentrer le soir chez moi, fatigué, pensif et attendant vainement que mes petits vinssent me recevoir au seuil de ne m'as-tu pas vu tressaillir à l'annonce d'un kidnapping effectué sur les jeunes garçons et les jeunes filles de belgique? empruntant souvent le métro de bruxelles, confortable et rapide moyen de transport, j'avais droit, chaque mois ou chaque trimestre à une affiche collée à l'entrée, aux guichets ou à la sortie des gares, annonçant , des photos à l'appui, la disparition d'enfants ou de mineurs et demandant aux citoyens aide et collaboration afin de les retrouver.
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