JAMAIS SANS L'ISLAMsoumaya et mahdi se souviennent encore de la lettre qu'ils lui envoyèrent pour l'inciter à les rejoindre au maroc, sa patrie et le pays de son père et de ses enfants. a cette lettre fut joint un poème d'enfant, écrit en arabe et dédié au coeur de la mère: maman, maman ! elle est chère maman ! dis avec moi : elle est douce maman ! chante avec moi : je n'oublie jamais maman ! la réponse fut brève et en français. après avoir remercié les enfants, elle réitère ses menaces contre leur père en brandissant l'épouvantail de l'intégrisme, de l'inculpation politique gratuite et tout ce qu'un coeur redevenu petit et minable trouve de sordide et de perfide. malgré tout, je ne désespérai pas de la voir un jour recouvrer le bons sens et débarquer chez ses enfants avec des sentiments nobles et des idées nouvelles. de mon côté, prenant ses menaces au sérieux, je décidai de prendre les mesures qui s'imposaient: un jugement du tribunal de première instance me confirmant dans mes droits d'époux et de père conformément aux dispositions de la moudawana marocaine. la première aile du despotisme de la femme occidentale étant l'argent, je dus écrire à l'office national belge des allocations familiales pour qu'il arrête son débit et retarder ainsi l'assaut des louves bruxelloises. la deuxième aile de la tyrannie féminine est l'appui politique inconditionnel que prodiguent certains ministres aux femmes privées de la garde de leurs enfants. tantôt pour des raisons humaines, tantôt pour des raisons politiciennes et électrales, les personnalités éminentes n'œuvrent pas toujours pour la sauvegarde des intérêts primordiaux de l'enfant. de peur de voir mme anne-marie lizin induite en erreur par mes adversaires, je lui envoyai une lettre explicative soulignant, documents et attestations à l'appui, la spécificité de mon cas et l'obligation qui m'incombait de sauver mes enfants des dangers réels qui les guettaient chez leur mère! son excellence me répondit par la présente
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