JAMAIS SANS L'ISLAMde nouveau, le déménagement. mais cette fois là la fuite aurait pour but non de sauver les enfants de la mécréance, de la drogue et des vices mais de sauver leur père d'un nouveau complot ourdi, à l'aide d'une femme, par satan qui n'était sans doute pas content que je l'emporte sur tous les fronts qu'il avait ouverts contre moi. Étonnés de nous voir encore empaqueter et ficeler, les enfants qui commencèrent à s'habituer à leur nouvelle habitation, me submergèrent de questions. n'avez-vous pas entendu parler du voleur? ne voyez-vous pas les traces de l'humidité sur les murs et le plafond de cette pièce? me contentai-je de répéter. sans être convaincus, les enfants se turent et me laissèrent enfin travailler. quand les préparations furent terminées, je sortis téléphoner au frère que j'avais épargné ce jour là . je ne suis pas très loin lui dis-je, mais ne viens nous chercher qu'au début de l'après-midi (quand la diablesse sera entrain de prendre son repas ou de faire sa sieste). chez notre dernier hôte, mahdi demanda: ne nous as-tu pas dit que le droit à l'hospitalité ne dépasse pas trois jours en islam? oui, mon cher! donc, pendant ces trois jours, tu nous laisseras encore ici et tu iras chercher un nouvel appartement. quel dommage d'avoir quitté notre grande maison sur la colline rouge de touffahat! ouf pour cette femme qui nous a sortis de chez nous, s'exclama soumaya. non ma fille, il est intolérable qu'une hachimite comme toi dise ouf à sa mère qu'elle soit présente ou absente et même si elle lui causait des peines plus douloureuses que celles que nous avons vécues. mahdi intervint alors en citant à l'appui de ma parole, le verset: "... et faites du bien à vos parents... ne leur dis pas ouf
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