JAMAIS SANS L'ISLAM



(1)agissant dans une cacophonie de mauvais goût, deux individus de bureau de renseignements attaché à l'ambassade marocaine de bruxelles semblent travailler plutôt pour l'application des lois étrangères au maroc dans un domaine où la moudawana marocaine est souveraine. le colonel el abdi hosni ou hssayni (c'est le nom qu'il me donna par téléphone de bruxelles) pesa de tout son poids (avec l'aide de son lieutenant appelé kamal) pour subtiliser mes enfants et les remettre à leurs geôliers de bruxelles.

en aucun moment, il ne me vint à l'esprit que ces deux individus agissaient dans cette affaire, sous les ordres suprêmes de mon pays, qui ne pouvaient en aucun cas enfreindre la constitution et les directives de s.m. le souverain du maroc (voir le discours royal prononcé le 13 avril 1998 devant le conseil supérieur de la cour suprême du pays, les juges et le ministre de la justice).

arrivé à touffahat, je trouvai mon père encore en vie mais son beau visage brun était plus pâle et son front marqué par ses prières et ses prosternations présentait un halo très doux jamais vu par moi sur le visage d'un mourant avant lui. je récitai à son chevet les deux sourates consacrées par la tradition (36 et 37 du coran).

quand il rendit l'âme à son créateur, on se hâta de faire son lavage et son enterrement après une prière funèbre que j'ai faite sur sa dépouille mortelle avec les enfants et les autres membres de la famille.

pendant le reste de nos vacances, nous continuions à recevoir les condoléances des proches parents et des amis du défunt. sultana ne se dérangea pas et, en guise de condoléances, elle n'envoya ni carte ni lettre au nom des petits enfants qu'elle avait refusé de laisser voir leur grand-père pour la dernière fois. la rupture qui commença par l'abandon du foyer conjugal et se renforça par le reniement de traditions islamiques venait d'être consommée.

je revins en belgique, le cœur gros et l'âme assombrie. comme la goutte qui fit déborder le vase, la tristesse déclenchée par la mort de mon père entraîna avec elle toute une gamme de chagrins relatifs à des sujets différents. comme des braises enfouies sous les cendres puis remontées en surface et ranimées par un vent du nord assez fort, mes tristesses et mes amertumes qui somnolaient dans les recoins de mon cœur firent soudain irruption, simultanément dans le champ de ma conscience :

mes enfants perdus dans la jungle du vice, de la drogue et de

mes frères et sœurs d'algérie, d'iraq et d'afghanistan brûlés par leurs propres incendies et écrasés par leurs ennemis.

des colonies et des associations musulmanes éparpillées dans l'europe qui s'unifie et minées par l'envie, l'ignorance, la trahison et l'égoïsme.

une communauté islamique malade de son passé et otage de son présent. autour d'elles, les peuples et les nations se regroupent et se concertent tandis qu'elle continue à se diviser et à se disloquer. depuis son attachement à l'arbre maudit dans le coran, la vache folle du monde arabo-musulman ne cesse de contaminer les générations qui se nourrissent essentiellement de son lait empoisonné.



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