JAMAIS SANS L'ISLAM



ce que je viens de dire sur les obligations morales à l'égard des enfants est valable aussi bien pour le père que pour la mère.

en ce qui me concerne, si, après la séparation, j'avais vu la mère de mes enfants capable de les garder, de les couver comme le stipule clairement le mot "hadana en arabe" et leur donner ce qu'il y a de mieux dans ce monde, en respectant les normes de leur équilibre et de leur évolution, j'aurais pu, volontiers accepter le jugement du tribunal belge assorti de modifications substantielles en matière de droit de visite.

dans les faits, si sultana n'était pas retombée dans la consommation de la drogue, dans la complicité avec les trafiquants des stupéfiants, dans la luxure et l'apostasie; si, après avoir obtenu son divorce, elle avait fondé un nouveau foyer propre et socialement et moralement irréprochable, j'aurais pu me contenter de mon droit de visite et rester en belgique pour continuer à les voir le plus souvent possible pour compléter leur instruction et accompagner leur épanouissement physique et spirituel chez leur mère. or, d'une part, sultana n'était pas de cette trempe là. désinvolte et superficielle, elle se jeta les poings et les pieds liés, dès sa première année de séparation, dans le gouffre de l'irréparable et, comptant sur la connivence de la justice belge, elle traîna dans sa boue une paternité musulmane blessée et haletante mais décidée contre vents et marées, à faire profiter ses enfants de son sang et de sa sueur. d'autre part, la mère de sultana, affectueuse peut-être et attentionnée, n'était pas, pour autant, en mesure de prendre en charge ses petits enfants, elle, qui vivait de calmants et de somnifères, qui recourait périodiquement aux consultations psychiatriques et qui avait échoué auparavant à maintenir ses enfants (notamment sa fille unique, sultana) dans le giron de la vertu et du sérieux, ne pouvait évidemment pas donner tout ce que l'imam voulait qu'on donnât à ses enfants dans cette vie si précieuse et si courte.

quant à leur grand-père maternel, il est certes gentil, pieux et conscient des problèmes de la jeunesse et de l'éducation mais il fait preuve dans ses rapports avec sa femme et sa fille d'une attitude amorphe et je m'en-foutiste déconcertante. s'il n'arrive donc pas à rétablir l'ordre chez lui pourra-t-il le faire chez sa fille qui, d'après ses propres enfants, lui cache la dissolution de sa conduite, sa consommation du tabac, de la drogue, du vin et du porc, et son manquement aux devoirs élémentaires de la religion : la prière et le jeune ?

la justice belge qui avait pourtant envoyé une trentaine de gendarmes pour encercler l'immeuble et perquisitionner l'appartement de sultana et de son gigolo, semblait préférer ce milieu pourri et insécurisant pour les enfants à celui d'un imam, où régnaient la sérénité de l'âme, la paix du corps, la psalmodie du coran, l'autocritique quotidienne et le développement harmonieux des sentiments humains les plus généreux et les plus nobles! a moi donc un droit de visite de deux dimanches par mois et aux trafiquants de drogue la garde de mes enfants et le monopole de leur éducation. si tel est le système de valeurs que prône et applique la magistrature occidentale, porter ses enfants sur son dos, ses épaules et dans les bras et s'en aller avec eux mendier à travers le monde, habiter des grottes et manger des herbes et des fruits sauvages dans les forêts de l'orient serait alors plus salutaire et plus digne pour les enfants et pour leur père.

l'observateur de l'évolution sociale dans certains États de notre monde contemporain ne peut que s'étonner de la tournure que prend la défense des droits de l'homme dans leurs philosophies et législations: on garantit au citoyen tous les droits matériels et sociaux pour lui ôter ensuite toute défense devant le crime organisé contre ses enfants, contre sa dignité d'homme et contre son esprit.

la comédie de cette justice est d'autant plus dramatique que les stratèges de ce crime organisé en silence sont représentés dans les sphères les plus influentes de ces États. ainsi, certains pouvoirs politique et financier censés y défendre les citoyens et les protéger sont détournés par l'esprit du mal contre leurs enfants qu'il convoite et contre leurs âmes qu'il corrompt.

ceux qui peuvent profiter de ce système aveugle sont ceux qui l'ont conçu et ceux qui y trouvent leurs comptes. les déshérités de l'occident, les chrétiens qui y vivent, s'ils sont encore fidèles à l'esprit de leur religion, et les immigrés musulmans qui s'y installent ne peuvent qu'en pâtir et y perdre leurs âmes à moins qu'une évolution heureuse des idées et des mœurs vienne corriger le cours de l'histoire du monde et de ces masses humaines égarées. Évolution ou révolution ?

cela ne sera comme d'habitude possible en occident qu'après des bouleversements sociaux voire des cataclysmes qui révéleront l'erreur, la déconfiture et la fragilité du système. en attendant, tout ce qu'une famille musulmane consciencieuse peut faire si elle compte rester définitivement en occident, c'est de prendre elle-même ses enfants et s'en aller ailleurs, pour une durée de quatre à six ans, ou les envoyer s'intégrer dans une communauté musulmane normale où règnent encore les valeurs humaines conjuguées au présent et au passé de la spiritualité islamique et de leur propre histoire. quand ils se seront imbibés des principes de l'innéité et des règles fondamentales du bien et de la justice, initiés aux études élémentaires des sciences physiques et religieuses, dotés d'une santé psychique et spirituelle à toute épreuve et devenus assez mûrs pour pouvoir affronter toutes sortes de défis, ils retourneront en occident pour compléter leur instruction et contribuer, dans la paix et le respect, à l'évolution heureuse du système démocratique qui présente par rapport à beaucoup d'autres systèmes dans le monde des avantages indéniables.

si, coupés de leurs racines et intégrés cahin-caha à la société occidentale, les enfants musulmans issus de l'immigration ratent en général leur vie et perturbent celle de leurs semblables, ils seront autrement plus heureux, plus respectueux et plus productifs s'ils ne réintègrent la société d'accueil qu'après une phase préparatoire vécue au sain d'une communauté musulmane proprement dite. c'est la hijra spirituelle devenue nécessaire dans le monde de la fermentation et des mutations douloureuses. inutile d'envoyer les enfants dans de pseudo-milieux musulmans où l'on singe les tares de l'occident et ne rêve que de ses miettes de tous genres. les banlieues parisiennes, les ghettos de new-york ou les communes négligées de bruxelles seraient alors plus accueillantes pour ces enfants.

d'aucuns soupçonneront nos visions et propositions d'intégristes ou d'autres qualificatifs fabriqués pour dénigrer ceux qui ne partagent pas les idées communément admises par les détenteurs du pouvoir et de l'argent et par leurs partisans. tout autre est notre but. il s'agit de faire de ces enfants des citoyens dignes de leur siècle et des espoirs que l'humanité place en eux.



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