JAMAIS SANS L'ISLAMque leurs yeux se remplissent de gratte-ciel, de grands hôtels et de boîtes de nuit sans percevoir les différents virus qui se propagent entre chambres et lits et sautent sur les épaules des chanteurs avides d'argent et d'applaudissements et des danseurs tourmentés par le mal qui les ronge. qu'ils apprennent à confondre le bien et le mal, la vertu et le vice dans leurs propos ou dans leurs actes. qu'ils apprennent à perdre leur temps ou à le passer dans une lecture obscène et prolongée sur le pot de leurs cabinets. qu'ils trouvent normal que les hommes et les femmes s'accouplent et ne se marient pas, que le frère aille à sa sœur, le père à sa fille, la belle-mère à son beau-fils. que leurs jolies oreilles entendent parler du mariage bestial (que les animaux me pardonnent) de deux hommes pervers ou de deux femmes gâtées au vu et au su des autorités publiques et des représentants de la nation(1). si mes enfants devaient aller en (1)en route vers notre exil, nous entendîmes à la radio l'information selon laquelle les autorités locales d'amsterdam enregistrèrent officiellement des mariages abominables de ce genre (15 janvier 1998). richesse et puissance qu'ils ne voient pas le mal souterrain qui ronge les fondations de leur civilisation. d'aucuns me rétorqueront peut-être "ce que tu avances là comme critique du mode de vie occidental se trouve aussi dans les pays arabes où la plupart des gens ne voient leur progrès et leur prospérité que dans ce qui leur tombe sous la main des sous-produits de l'europe voire de ses immondices et déchets. veux-tu donc que tes enfants quittent une nation de droits et de civilisation pour aller vivoter dans des pays sous-développés et aliénés ? cette remarque, répondrai-je, serait pertinente si, en
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