LE FIQH DE L'IMAM AS-SADIQ VOLUME NUMÉRO 1L’Imam as-Sadiq (a.s) a dit: «Al-ghosl du mort doit être fait par la personne la plus proche du mort.»[273][273] L’Imam as-Sadiq (a.s) a dit aussi: «La prière sur la dépouille mortelle[274][274] doit être faite par la personne la plus proche du mort, [et s’il ne la fait pas lui-même], il pourra désigner une personne de son choix.»[275][275] Il a dit aussi: «Le mari est la personne la plus proche de sa femme, et cela jusqu’à ce qu’il l’enterre.»[276][276] Lorsque l’Imam (a.s) a dit cela, quelqu’un lui a dit: «Le mari est-il plus proche de la femme que son père et son fils?» et l’Imam (a.s) lui a dit: «Oui.» Avant de faire al-ghosl pour le mort ou faire la prière sur lui, il faut demander la permission à son proche parent. Et si on ne le fait pas, alors al-ghosl et la prière seront considérés comme incorrects. Certains diront peut-être: «Pourquoi faut-il demander la permission au proche parent, alors qu’on sait bien que les préceptes de la loi islamique ne dépendent de la volonté de personne?» A ceux-là nous dirons ceci: il est vrai que les préceptes de la loi islamique ne dépendent de la volonté de personne, mais la permission du proche parent n’est pas une condition pour que la prière et al-ghosl deviennent obligatoires, mais elle est nécessaire pour qu’ils soient corrects. C’est exactement comme al-woudho’ par rapport à la prière. En effet, la prière est obligatoire même pour celui qui n’a pas fait al-woudho’, mais pour qu’elle soit correcte, elle devra être faite avec al-woudho’. L’ordre de priorité des proches du mort 1- Le mari a la priorité sur les parents de la femme et sur ses enfants. 2- Le père du mort a la priorité sur sa mère et ses enfants. 3- En l’absence du père du mort, sa mère a la priorité sur ses enfants et sur les hommes.
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