LE FIQH DE L'IMAM AS-SADIQ VOLUME NUMÉRO 13- Si la plaie n’est pas pansée, et on sait que l’eau est préjudiciable pour celle-ci, alors on devra mettre un morceau de tissu pur sur elle et passer la main dessus. 4- On peut bander la plaie avec une chose qu’on ne pas mettre sur le corps pendant la prière (comme un tissu de laine), mais à condition que cette chose-là soit licite (c’est-à -dire elle ne devra pas être une chose volée) et pure (pour pouvoir passer la main dessus). A propos de cette fetwa, as-Sayyid al-Hakim a dit dans al-moustamsak: «Il n’y a aucun problème en cela; et les hadiths concernant le bandage exigent [une telle fetwa].»[176][176] 5- Si l’une des parties du corps concernées par al-woudho’ est saine, mais elle est souillée d’une impureté qu’on ne peut pas enlever, alors on devra faire at-tayammoum au lieu des ablutions. C’est-à -dire on ne peut pas faire al-woudho’ comme on le fait lorsqu’on a une plaie ou une fracture. Mais si la partie souillée d’une telle impureté n’est pas l’une des parties concernées par al-woudho’, alors on devra faire les ablutions. 6- S’il ne reste aucune raison pour ne pas enlever le bandage pendant les ablutions, on ne sera pas obligé de refaire la prière qu’on a faite lorsqu’on était dans l’état où l’enlèvement du bandage était préjudiciable pour la plaie ou la fracture, et cela même s’il n'est pas trop tard pour refaire la prière. 7- Supposons que quelqu’un a gardé al-woudho’ qu’il avait fait au moment où il ne pouvait pas enlever le bandage, et maintenant il ne reste aucune raison pour ne pas l’enlever pendant les ablutions, alors pourra-t-il faire la prière sans refaire les ablutions? Réponse: Il ne pourra pas faire la prière avec ce woudho’-là ; il devra refaire les ablutions, car al-hadath ne peut être enlevé que par les ablutions qui sont faites d’une manière correcte. En ce qui concerne al-woudho’ qui est fait d’une manière incomplète, il n’est considéré comme correcte que dans certaines circonstances, et cela pour permettre au croyant de faire la prière. Et il va sans dire que lorsqu’on peut faire correctement les ablutions (comme dans notre cas), on ne peut pas se contenter des ablutions qui sont faites d’une manière incomplète. 8- Supposons que quelqu’un s’est contenté de passer sa main sur le bandage, parce qu’il croyait que l’usage de l’eau serait préjudiciable pour sa blessure, mais il s’est rendu compte par la suit que l’enlèvement du bandage et l’usage de l’eau n’étaient pas préjudiciables pour sa blessure, alors son woudho’ est-il correct? Supposons maintenant que quelqu’un a lavé la partie blessée, parce qu’il croyait que l’usage de l’eau ne serait pas préjudiciable pour sa blessure, mais il s’est rendu compte par la suite que l’usage de l’eau était préjudiciable pour sa blessure, alors son woudho’ est-il correct? Réponse: Certains jurisconsultes ont dit que al-woudho’ est incorrect dans les deux cas, car il ne suffit pas de croire que telle action est faite d’une manière correcte pour qu’elle soit considérée comme correcte; il faut qu’elle soit réellement faite d’une manière correcte.
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