LE FIQH DE L'IMAM AS-SADIQ VOLUME NUMÉRO 1- Il est permis de charger une femme de compenser les prières manquées par un homme, et vice versa. - Pendant la compensation des prières manquées par un défunt, il est obligatoire d’avoir l’intention de les compenser à sa place, c’est-à -dire il ne suffit pas de lui dédier les prières qu'on fait à sa place. Qui doit compenser les prières manquées par les parents? L’Imam as-Sadiq (a.s) a dit: «Le jeûne et les prières manqués par un défunt doivent être compensés par son plus proche parent.» Alors, quelqu’un lui a dit: «Et si son plus proche parent est une femme?» Et l’Imam (a.s) lui a dit: «Non, [cela concerne] uniquement les hommes.»[533][533] Cheikh at-Tossi et la plupart des jurisconsultes qui sont venus après lui ont dit que les prières obligatoires manquées par le père et la mère doivent être compensées par le fils aîné. Question: Est-ce que le fils aîné est obligé de compenser toutes les prières manquées par ses parents ou bien seulement celles qu’ils ont manquées pendant leur maladie? Réponse: Dans les annexes de l’ouvrage intitulé al-makasib, cheikh al-Ansari a dit: «D’après certains, la plupart des jurisconsultes ont dit qu’il doit compenser toutes les prières qu’ils ont manquées. Pour moi, cet avis est plus juste, car les hadiths ayant trait à ce sujet concernent toutes les prières manquées.» - Si les deux plus grands fils du défunt ont le même âge, chacun d’entre eux devra compenser la moitié des prières manquées par son père. - Si quelqu’un se porte volontaire pour compenser les prières manquées par un défunt, le plus proche parent de celui-ci sera libéré de son obligation. - Si le défunt a ordonné par testament qu’on charge quelqu’un de compenser les prières qu’il a manquées en échange d’une partie de son argent, le plus proche parent sera libéré de son obligation.
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