LE FIQH DE L'IMAM AS-SADIQ VOLUME NUMÉRO 1Al-ghosl à la suite des menstrues Après la cessation de l’écoulement menstruel, la femme doit faire al-ghosl pour pouvoir accomplir les actes nécessitant la pureté (la prière, at-tawaf…). Il n’y a pas de différence entre al-ghosl d’al-janaba et al-ghosl à la suite des menstrues, sauf que, après ce dernier; la femme doit faire al-woudho’, car l’Imam as-Sadiq (a.s) a dit: «Chaque ghosl nécessite al-woudho’, sauf al-ghosl à la suite d’al-janaba.»[228][228] Certains jurisconsultes ont dit: «Aucun ghosl ne nécessite al-woudho’, même al-ghosl recommandé.» As-sayyid al-Hakim a aussi opiné dans ce sens. En effet, il a dit dans al-moustamsak: «Il y a deux sortes d’ablution en islam: al-woudho’ et al-ghosl. Lorsqu’on est dans un état où il est obligatoire de faire l’un d’entre eux, on n’a pas besoin de faire l’autre.»[229][229] Et d’après lui, le hadith précédent veut simplement dire qu’il est permis de faire al-woudho’ après al-ghosl, et il ne veut pas dire qu’il est obligatoire de le faire. La compensation du jeûne L’Imam as-Sadiq (a.s) a dit: «Il est obligatoire à une femme qui a eu ses règles de compenser le jeûne, mais elle n’est pas obligée de compenser les prières.»[230][230] Ce hadith est pris en considération par tous les jurisconsultes. 2- Al-istihadha (la métrorragie) Une femme s’est présentée chez l’Imam as-Sadiq (a.s) et lui a dit: «Que devra faire une femme si le sang continue à s'écouler après la période de ses règles?» Et l'Imam (a.s) lui a dit: «Le sang des menstrues est chaud et noirâtre, et sort avec force; et le sang d’al-istihadha est froid et jaunâtre. Si le sang est chaud et noirâtre, et sort avec force, alors elle devra cesser de faire la prière.» Puis la femme est sortie en disant: «Par Dieu! Si c’était une femme elle n’aurait rien ajouté.»[231][231]
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