LE FIQH DE L'IMAM AS-SADIQ VOLUME NUMÉRO 1Pendant al-istihadha légère, al-moustahadha (la femme qui est en état d’al-istihadha) est considérée comme une personne qui a eu al-hadath al-asghar (par exemple, une personne qui a uriné ou qui a lâché des gaz intestinaux), c’est-à -dire elle pourra jeûner et faire l’acte sexuel même si elle n’a pas fait al-woudho’, mais elle devra faire al-woudho’ avant chaque prière. Al-ghosl à la suite d’al-istihadha est exactement pareil au ghosl d’al-janaba. 3- An-nifas (les lochies) L’Imam as-Sadiq (a.s) a dit: «L’accouchée doit cesser de faire la prière pendant une durée égale à la durée habituelle de ses règles. Après cela, elle devra faire al-ghosl puis faire tout ce que fait al-moustahadha.»[234][234] L’Imam as-Sadiq (a.s) a dit aussi: «L’accouchée doit cesser de faire la prière pendant une durée égale à la durée habituelle de ses règles.»[235][235] Quelqu’un a interrogé l’Imam al-Baqir (a.s) au sujet de l’accouchée, et l’Imam (a.s) lui a dit: «Elle devra cesser de faire la prière pendant une durée égale à la durée habituelle de ses règles.»[236][236] Il y a plusieurs hadiths dans ce sens. Les jurisconsultes ont dit: «Si la femme ne voit pas du sang après l’accouchement, alors elle ne sera pas considérée comme une femme qui est en état d’an-nifas. La preuve pour cela est al-ijma‘ et l’inexistence de preuve permettant de dire qu’elle devra se considérer comme une femme qui est en état d’an-nifas. Et si elle voit du sang après l’accouchement ou après l’avortement, elle devra le considérer comme des lochies.» Les jurisconsultes sont unanimes à dire que les lochies n’ont pas une durée minimale, car elle n’est pas mentionnée dans les hadiths. Donc, si une femme voit une goutte de sang, elle devra la considérer comme des lochies. La plupart des jurisconsultes ont dit que la durée des lochies est inférieure ou égale à dix jours, car l’Imam al-Baqir (a.s) a dit: «Elle devra cesser de faire la prière pendant une durée égale à la durée habituelle de ses règles.» -Si une femme subit une césarienne, elle ne sera pas considérée comme une femme qui est en état d’an-nifas. -Tout ce qui est interdit à une femme pendant la menstruation est interdit à celle qui est en état d’an-nifas.
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