LE FIQH DE L'IMAM AS-SADIQ VOLUME NUMÉRO 1- Il est permis à quelqu’un qui est dans son lieu de résidence de prier derrière un voyageur, et vice versa. -Il est permis d’accomplir une prière qui se fait à haute voix derrière un imam qui accomplit une prière qui se fait à voix basse. - Il est permis d’accomplir une prière obligatoire en imitant quelqu’un qui refait la prière obligatoire qu’il a déjà accomplie. -Il est permis d’accomplir la prière du dhohr en imitant quelqu’un qui accomplit celle d’al-‘asr. - Si quelqu’un veut participer à la prière collective, il devra désigner au fond de lui-même l’imam (par son nom, par ses caractères physiques…) Toutes ces fetwas s’appuient sur plusieurs hadiths, et jouissent d’une réputation chez les jurisconsultes. 4- L'absence de séparation entre l’imam et ceux qui l’imitent. Pour que la prière collective soit correcte, il ne faut pas que l’imam et ceux qui prient derrière lui soient séparés par quelque chose. Toutefois, si la personne qui prie derrière l’imam est une femme, la présence d’une séparation ne rendra pas la prière collective incorrecte, sauf si elle empêche la femme de suivre les gestes de l’imam. A ce propos, l’auteur d’al-madarik a dit: «Cet avis fait l’unanimité chez les jurisconsultes. Il s’appuie sur le hadith où l’Imam al-Baqir (a.s) a dit: «Si l’imam et ceux qui prient derrière lui sont séparés par une chose qu’on ne peut pas enjamber, il ne sera pas considéré comme étant leur imam. Et si deux rangées de personne participant à une prière collective sont séparées par un rideau, par un mur ou bien par une chose qu’on ne peut pas enjamber, ceux qui sont derrière la séparation ne feront pas partie de ceux qui participent à la prière collective. Toutefois, si quelqu’un se trouve devant la porte, [il fera partie de ceux qui participent à la prière collective].»»[552][552] L’avis selon lequel la présence d’une séparation entre l’imam et la femme qui l’imite ne rend pas la prière de celle-ci incorrecte s’appuie sur un hadith rapporté par Ammar. En effet, celui-ci a dit: «J’ai dit à l’Imam as-Sadiq (a.s): «Si, au moment où un imam dirige une prière collective, un groupe de femmes se retrouvent dans une maison située derrière lui, pourront-elles l’imiter?» Et l’Imam (a.s) m’a dit: «Oui, mais à condition que [l’endroit où prie] l’imam soit moins élevé que l’endroit où elles se trouvent.» Alors, je lui ai dit: «Et s’ils sont séparés par un mur ou par une rue?» Il a dit: «Il n’y a aucun mal à cela.»»[553][553]
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