LE FIQH DE L'IMAM AS-SADIQ VOLUME NUMÉRO 15-Si on doute de la pureté d’un animal (car on pense qu’il s’est nourri d’excréments), alors on devra le considérer comme étant pur. Dans des cas semblables à ceux que nous venons de citer, il n’est pas nécessaire de s’enquérir de la chose dont la pureté est douteuse. Et si on interroge quelqu’un à propos de cette chose, il ne sera pas obligé de répondre. A ce propos, l’Imam as-Sadiq (a.s) a dit: «Toute chose est pure, à moins que tu ne saches qu’elle est impure. Et si tu sais qu’elle est impure, alors [tu devras la considérer comme impure]…» [82][82] Et l’Imam Ali (a.s) a dit: «Peu importe si c’est l’urine qui m’a atteint ou c’est l’eau tant que j’ignore [ce qui m’a atteint].» [83][83] On raconte qu’un jour une eau est tombée d’une gouttière sur deux hommes qui marchaient ensemble dans la rue. Alors, l’un d’entre eux a dit au propriétaire de la maison: «cette eau est-elle pure?» Et l’autre lui a dit: «Ne nous dis rien.» Les règles concernant les impuretés Comment peut-on savoir que telle chose est impure? L’imam as-Sadiq (a.s) a dit: «Toute chose est licite pour toi jusqu’à ce que tu saches qu’elle est illicite. A ce moment-là , tu devras l’abandonner de toi-même. Par exemple, le vêtement que tu portes, tu l’as acheté alors qu’il est peut-être un vêtement volé; et la femme que tu as épousée, elle est peut-être ta sœur ou ta sœur de lait, et ainsi de suite. [Toute chose est licite] jusqu’à ce que tu découvres toi-même [qu’elle est illicite], ou que d’autres le prouvent.» [84][84]
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