LE FIQH DE L'IMAM AS-SADIQ VOLUME NUMÉRO 1L’Imam as-Sadiq (a.s) a dit aussi: «Les choses qui rompent al-woudho’ sont: [la sortie] des matières fécales, de l’urine, des gaz intestinaux ou du sperme, et le sommeil profond.»[133][133] Dans un autre hadith, l’Imam as-Sadiq (a.s) a dit: «al-woudho’ ne peut être rompu que par al-hadath ou le sommeil.»[134][134] En s’appuyant sur ces hadiths et sur d’autres hadiths, on pourra dire que les choses qui rendent al-woudho’ obligatoires sont: la sortie des matières fécales, la sortie de l’urine, la sortie des gaz intestinaux, les règles, les lochies (an-nifas), les pertes de sangs (al-istihadha), l’état de pollution (al-janaba) et le sommeil profond. Les jurisconsultes sont unanimes à dire que la perte de conscience (causée par la folie ou l’évanouissement, ou bien par la consommation d’une matière enivrante) rend al-woudho’ obligatoire. Après avoir cité les hadiths relatifs à la rupture d’al-woudho’, l’auteur d’al-wasa’il a dit: «La perte de conscience n’est pas mentionnée dans les hadiths relatifs à la rupture d’ al-woudho’, mais, par précaution, on doit la compter parmi les choses qui rompent al-woudho’.»[135][135] De ce qui précède, on peut déduire que le musulman n’est pas obligé de refaire les ablutions après avoir embrassé sa femme, ou après la sortie de l’une des choses suivantes: les vers intestinaux, les calculs, le sang, al-madhiyy, al-wadiyy, le pus… Pour que al-woudho’ soit correct, il faut que les conditions suivantes soient réunies, à savoir: l’islam, la puberté et la raison. En outre, al-woudho’ ne doit pas être préjudiciable pour la santé. Ceux qui disent que les pratiques religieuses de l’enfant qui a atteint l’âge de raison sont correctes, disent que al-woudho’ de celui-ci est correct. Lorsqu’on n’est pas sûr qu’on a gardé al-woudho’ Si quelqu’un sait avec certitude qu’il a fait ses ablutions, mais il hésite à croire qu’il a toujours al-woudho’, alors il ne sera pas obligé de refaire les ablutions, car l’Imam as-Sadiq (a.s) a dit: «Il sait avec certitude qu’il a fait ses ablutions, et la certitude ne peut jamais être enlevée par le doute; elle ne peut être enlevée que par une autre certitude.»[136][136]
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