LE FIQH DE L'IMAM AS-SADIQ VOLUME NUMÉRO 1-Si quelqu’un fait al-ghosl à la suite d’al-janà ba, alors il n’aura pas besoin de faire al-woudho’ (c’est-à -dire s’il veut faire la prière après al-ghosl, il ne sera pas obligé de faire al-woudho’). Mais s’il fait al-ghosl pour un autre but, alors il devra faire al-woudho’. La preuve pour cela est al-ijma‘ et les hadiths. -Toutes les parties du corps doivent être purifiées soit avant al-ghosl, ou bien au moment où on fait al-ghosl (c’est-à -dire on doit soit purifier tout le corps avant de commencer à faire al-ghosl, ou bien purifier chaque partie avant de la laver). Mais il est certainement préférable de purifier tout le corps avant d’entamer al-ghosl. -Si quelqu’un doute que l’eau puisse atteindre toutes les parties de son corps (parce qu’il croit que quelque chose s’est collé à son corps), que devra-t-il faire? Réponse: Il devra vérifier tout son corps pour qu’il soit sûr qu’il n’y a aucune chose susceptible d’empêcher l’eau d’atteindre une partie quelconque de celui-ci car, selon la règle établie par les jurisconsultes, on ne pourra être libéré d’une obligation que si on est certain de l’avoir accomplie. -Si quelqu’un doute d’avoir lavé sa tête, que devra-t-il faire? Réponse: Si le doute survient avant qu’il entame le lavage du côté droit, alors il devra la laver. Mais s’il doute après avoir entamé le lavage du côté droit, alors, selon la règle at-tajawouz, il ne sera pas obligé de la laver. Et c’est exactement la même chose pour celui qui doute d’avoir lavé son côté droit. -Si quelqu’un pense qu’il a fait correctement al-ghosl, mais, après un moment, il doute d’avoir lavé son côté gauche, alors il ne devra pas tenir compte de son doute. Mais s’il doute d’avoir lavé son côté gauche avant qu’il considère al-ghosl qu’il a fait comme correcte, alors il devra le laver. -Si, après avoir fait la prière, quelqu’un doute d’avoir fait al-ghosl, que devra-t-il faire? Réponse: Selon la règle al-faragh, il ne sera pas obligé de refaire la prière, et selon la règle al-istishab, il devra faire al-ghosl (car il n’est pas sûr d’avoir fait al-ghosl à la suite d’al-janaba). Il n’y a aucune contradiction en cela, car, dans notre cas, la règle al-faragh et la règle al-istishab portent sur deux choses différentes. En effet, l’objet de la première règle est la prière, et l’objet de la deuxième règle est al-janaba. -L’Imam as-Sadiq (a.s) a dit: «Si tu fais al-ghosl à l’aube, alors [ton ghosl] pourra à la fois tenir lieu de ghosl al-janaba ( al-ghosl à la suite d’ al-janaba ), de [celui] du vendredi, du [ghosl nécessaire pour pouvoir rester à ] ‘Arafa, du [ghosl du jour] de l’Immolation et du [ghosl nécessaire pour pouvoir] visiter la Kaâba. Si tu es dans l’obligation de faire plusieurs ghosl, alors tu pourras te contenter de faire un seul. La femme aussi peut faire un ghosl qui tiendra lieu de [ghosl] al-janaba, de [celui] d’al-ihram, de [celui] du vendredi, de [celui] des règles et de [celui] de l’Aïd.»[215][215]
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