LE FIQH DE L'IMAM AS-SADIQ VOLUME NUMÉRO 1



On n’a pas besoin de preuve pour dire que telle chose est pure, car il suffit de douter de l’impureté de cette chose pour pouvoir dire qu’elle est pure. En effet, si l’impureté d’une chose est fort probable et sa pureté est peu probable, alors on devra la considérer comme pure.

Selon le hadith précédent, on ne pourra dire que telle chose est impure que si on a une preuve. C’est-à-dire si on doute de la pureté d’une chose, on devra la considérer comme pure, et cela, jusqu’à ce qu’on découvre qu’elle est impure, ou que deux personnes fiables nous disent qu’elle est impure.

L’information apportée par une seule personne

Les jurisconsultes sont unanimes à dire qu’un hadith rapporté par un narrateur digne de confiance constitue une preuve juridique. C’est-à-dire que le jurisconsulte peut s’appuyer sur ce hadith pour émettre un avis juridique. Ils sont également unanimes à dire que, lors d’un procès, le témoignage d’une seule personne fiable ne peut pas établir le bien-fondé d’une réclamation. Quant à l’information relative à la réalité extérieur (telle que la pureté d’une chose), la plupart des jurisconsultes disent qu’on ne pourra pas tenir compte de celle-ci si elle est apportée par une seule personne fiable, et cela, même si elle n’est pas contestée. Mais Cheikh al-Hamedani a dit: «Vraisemblablement, toute information apportée par une seule personne fiable est crédible, car les gens de bon sens tiennent compte d’une telle information. En outre, dans le fiqh, al-adhan (l’appel à la prière) fait par une personne fiable est considéré comme un signe de l’arrivée du moment de la prière.»[85][85]

En vérité, si une information relative à la réalité extérieure est apportée par une seule personne fiable, elle ne pourra être prise en considération que si elle est convaincante.

La chose qui est en la possession d’une personne

Si le possesseur d’une chose nous dit que celle-ci est impure, alors on devra la considérer comme impure, car les jurisconsultes et les gens de bon sens prennent en compte une telle information.

An-najis (l’impureté) et al-moutanajjis (l’objet souillé) 

Quelqu’un a demandé à l’Imam as-Sadiq (a.s) ce qu’on doit lorsqu’on a une plaie, et l’Imam (a.s) lui a dit: «Il faut laver la partie autour de la plaie.»[86][86]

Quelqu’un lui a demandé aussi ce que doit faire un homme qui, après avoir uriné dans un endroit où il n’y a pas d’eau, a essuyé son membre avec une pierre, et qui, par la suite, a transpiré de son membre et de ses cuisses, et l’Imam as-Sadiq (a.s) lui a dit: «Il doit laver son membre et ses cuisses.»[87][87]



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