HISTOIRE DE L’ISLAM Quand bien même certains points de ce événement ( tels que le nombre de morts de Bani Qoraydha ou ceux qui ont donné l’ordre d’exécution) font l’objet de divergence entre les historiens. Mais une chose reste sûre, l’essentielle fait l’unanimié entre eux. Nous essayerons tout de même de donner des avis sur ce jugement : 1- Certains écrivains européens ont critiqués l’attitude des musulmans face au Bani Qoraydha. Ils trouvent cela d’horrible et d’inhumain. Certes cette critique ne peut être comparable au crime que les Qoraydha avaient commis. Ils ne s’étaient pas seulement contentés de violer le pacte de non agression, mais ils étaient passés aux actes terroristes sur les femmes et vieillards musulmans. En plus ils apportaient du soutien matériel aux ennemis. Une attitude qu’aucune nation ne peut pardonner à l’autre. Le messager les aurait puni conformément aux clauses de leur pacte. Mais il préfera laisser leurs alliés les Aos décider de leur sort. Une autre question qui se pose est celle de savoir face à quel genre d’homme doit-on faire preuve d’indulgence ? Face à celui-là qui a la forme humaine et ne respecte pas les valeurs humaines ? Celui-là qui ne respecte pas ses engagements. Peut-on avoir d’indulgence envers ceux qui brille par l’opiniâtreté et la cruaté ? Bani Nadhir n’ont-ils pas jouit d’indulgence sous l’arbitrage de Houey ibn Akhtab ? Mais ils n’ont pas cessé de comploter contre les musulamns. Qu’est-ce qui pouvait garantir que Houey ibn Akhtab et Ka’b ibn Asad n’allaient pas tisser des coups pour anéantir l’islam et tous les musulmans ? Paraître indulgent avec eux ne signifie-t-il pas se jeter dans la gueule du loup ? Dans une lettre adressée au prophète (ç) quand les musulmans étaient assiégés, Abou Soufiyan martelait : « je jure par Ouzâ et Lâta que nous avons formé cette armée pour venir t’exterminer. Mais si nous rentrons sans vous affronter, sache que nous reviendront et nous feront pleurer vos femmes ». Pensez-vous que Bani Qoraydha n’aurait pas recidivé dans leur trahison si une telle situation avait eu lieu ? Si on se refére à la Bible, on constatera que le jugement de Sa’d est tout à fait logique. Ce qui porte à croire qu’il connaissait les principes de la Thora et avait prononcé un jugement acceptable par tous. En effet il est écrit dans la Bible : « Si tu t’approches d’une ville pour combattre contre elle, alors tu devras lui faire connaître les conditions de paix. Et il devra arriver ceci, si elle te fait une réponse pacifique et si elle s’est ouverte à toi, oui il devra arriver ceci : il faudra que tout le peuple qui se trouve en elle devienne ta propiété pour le travail forcé, et ils devront te servir. Mais si elle ne fait pas la paix avec toi, si elle te fait belle et bien la guerre, et s’il faut que tu l’assiéges, alors, à coup sur, ton Dieu l’a livrera en ta main, et tu devras y frapper tous les mâles du tranchant de l’épée. Il n’y aura que les femmes, les petits enfants, les animaux domestiques et tout ce qui sera dans la ville, toutes ces dépouilles que tu prendras pout toi comme butin ; et tu devras te nourrir des dépuoilles de tes ennemis que t’a livrés ton Dieu » (Deutéronome : chap 20, versets 10-14) 2- Un grand chercheur a nié (à partir d’un certains nombre de preuves) que le prophète (ç) (ç) avait puni les juifs de Bani Qoraydha. Quand bien même on peut considérer cette position comme défensive pour l’islam face aux critiques des écrivains européens, il faut toutefois noter que certains savants n’ont pas été d’accords avec ses arguments. Surtout celui dans lequel le verset 26 de la sourate Ahzâb est cité. Par ailleurs, aucune trace de Bani Qoraydha n’apparaît plus dans l’histoire après la bataille des coalisés. Or si l’événement n’était pas vrai, on aurait eu des nouvelles d’eux après. LA BATAILLE DE BANI MOUSTALIQ Au mois de Sha’bân de l’an six une nouvelle fut parvenu au prophète (ç) que Hârith ibn Dhirâra (le chef de Bani Moustaliq, une branche de Bani Khouzâ’a) s’apprêtait à attaquer Médine. Le messager mit sur pied une armée et marcha jusqu’au puits de Moureisî près de la mer rouge. La bataille eut lieu et Bani Moustaliq fut rapidement vaincu. Plusieurs d’entre eux furent capturés. Jouweiriya la fille de Hârith fut parmi les prisonniers. Ce qui le poussa à se rendre à Médine pour essayer de négocier sa libération auprès du noble prophète (ç) (ç). Comme le messager était divinement au courant qu’il avait fait cacher les deux chameaux destniés à payer la rançon de sa fille. Le prophète (ç) décrit à Hârith ses gestes dont il n’était par préalablement au courant. Ce qui le poussa à s’islamiser. Le prophète (ç) libéra la fille et se maria avec elle après. Par respect pour le prophète (ç) (ç), les musulmans libérèrent les prisonniers considérés comme sa belle- famille. On peut compter ce mariage du comme faisant partie des mariages que le messager de Dieu célébrait beaucoup plus pour les intérêts de l’islam.
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