HISTOIRE DE L’ISLAM



4- Les Qatabane dont la civilisation a brillé de 865 en 540 av JC. Ils connurent la gloire jusqu’à ce que les Sabéens et les Ridan viennent les conquérir.

5- Les Sabéens, les Ridan les Hadramaout ont évolué sous une dynastie de monarques connus sous le titre de Toubba (115-523 av JC). Ils avaient pour capitale Zafar.

 

UNE BRILLANTE CIVILISATION AU SUD DE L’ARABIE

 

Les historiens sont tous d’avis que la civilisation est la plus brillante de la sous région. Hérodote, un grand historien grec du Vème  siècle av J-C  décrit les somptueux vestiges de cette civilisation : des grand châteaux en passant par les portail au style arabesque. Des assiettes en or et argent, des lits en acier de grande valeur font la fierté de ce chef d’œuvre architectural. Certains historiens parlent même des palais à plusieurs étages appelés « Ghoumdân » composés de cent pièces au plafond fait en miroir en en verre. Satra Abou, un grand voyageur romain qui un siècle plutôt est passé par cette région ne tarie pas d’éloges comme Héroute sur la civilisation yéménite : « la ville de Ma’rib était une ville étrange. Le plafond de ses palais était majestueusement décoré d’ivoire et décorer de stèle et de pierres précieuses. Bref La cité de Ma’rib offrait une vue qui ne laissait personne indifférent ».

  Les chroniqueurs islamiques tels que Mas’udï (auteur des prairies d’or mort en 346 hégire) et Ibn Roustan évoquent la splendide civilisation des Amrân et leur développement avant l’avènement de l’islam. Le fruit de recherches des archéologues du 19ème  et du 20ème siècle a permis à l’aide de documents d’en savoir plus sur l’histoire de cette riche région. Les quelques vestiges restant des cités d’Adan, San’â, Ma’rib et Hadramaout sont des témoignages vivants de la grande civilisation arabe du Sud. Entre autres marques de cette civilisation, nous avons le grand barrage de historique de Ma’rib   Ce barrage réalisé avec une ingéniosité remarquable qui prouve que les ingénieurs de cette époque avaient une connaissance avancée en géométrie grâce à laquelle ils eurent du succès en agriculture.

En marge de l’agriculture, les Yéménites pratiquaient aussi le commerce. Grâce à sa position au cÅ“ur d’autres civilisations, le Yémen par Sablon était l’axe du commerce entre l’Est et l’Ouest. Ils achetaient en gros les camelots en provenance de l’Inde par l’océan indien et les acheminaient vers les régions telles que L’abyssine, l’Egypte, Finiqiyya, la Palestine. Les Arabes à leur tour par les pistes caravanières du désert écoulaient ces produits vers d’autres horizons. Ils ont ainsi eu le contrôle du marché de l’Extrême-Orient durant des années, jusqu’à ce que les difficultés de la traversée de la mer rouge poussent les fournisseurs à découvrir une voie terrestre reliant le Yémen à la Syrie en passant par le long de la côte à l’Ouest de  la Mecque. Cette route passait par Petra et aboutissait au Nord sur l’Egypte, la Syrie et l’Irak.

 

DESTRUCTION DU BARRAGE DE MAR’IB



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