HISTOIRE DE L’ISLAM- Oui ! Je l'ai très bien reconnu. - Quelles sont tes impressions à son égard ? - De l'a haine! De la haine à jamais ». La Volonté divine ignora tous ces prétentieux parmi les poètes et autres orateurs et confia le grand dépôt à un homme contre nul attente: « Tu n'espérais nullement que le Livre te soit révélé. Ceci n'a été que par une miséricorde de ton Seigneur. Ne sois donc jamais un soutien pour les infidèles » (Sourate 28 Qasas : 86) Avant que la Révélation n'ait lieu, des signes annonciateurs étaient montrés au futur Prophète (ç) de l'islam (ç) quand il n’avait que quarante ans environ. Parmi les témoignages les plus impressionnants qui ont annoncé la future mission prophétique, on note d’après Tirmidhî et Ad-dârimî et Hâkim : « Ali ibn Abi Talib (as) dit : « J'avais l'habitude d'accompagner le Prophète (ç) - que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui - partout où il allait à la Mecque. Un jour, nous partîmes dans l'une des régions de la Mecque et chaque fois que nous passions près d'un arbre ou d'un rocher, ils saluaient le Prophète (ç) en disant : « Que le salut soit sur toi, Prophète (ç) de Dieu ». Les savants affirment que ces évènements avaient lieu au début de la mission prophétique. Ceci, en guise d'appui et pour lui prouver que la création lui obéira et que son appel sera écouté partout. Tout songe que faisait le Prophète (ç) (ç), de jour ou de nuit, se concrétisait, comme le témoigne ce récit de Zouhry, Orwra, le neveu d’Aicha qui dit : « Le Message du prophète (ç) (ç) d'Allah débuta par des songes réels. Tous les rêves qu’il faisait se révélait toujours au grand jour [...] ». Le Prophète (ç) (ç) prit l'habitude de se retirer de la cité pour méditer solitairement. Rien ne lui plaisait plus que d'être seul. Il (ç) choisit pour ses retraites spirituelles une grotte de la montagne de Hirâ, qui surplombe la Mecque. Il désirait ainsi se purifier en s’éloignant de cette atmosphère polythéiste d'idolâtrie et de pratiques futiles qu’il voyait autour de lui. Cette grotte se situe sur les hauteurs du mont Hirâ, au sommet du Mont Nûr (littéralement : Lumière). Situé à un kilomètre à peine de l'emplacement de la maison de Mouhammad (ç) (ç), le Mont Nûr présente un aspect plutôt très singulier ; on l'aperçoit d'ailleurs de très loin parmi les nombreuses montagnes qui l'entourent. La grotte de Hirâ est construite avec des rochers éboulés et entassés, qui en forment trois côtés ainsi que la voûte. Elle est assez haute pour permettre à un homme de rester debout, sans se heurter à la voûte. Elle est assez vaste pour qu'on puisse s'y coucher. Sa cavité s’étire vers la Ka’ba. Le rocher est assez plat au sol pour permettre d’y étendre des draps pour y faire une couchette convenable. L'entrée est constituée d’une petite ouverture placée assez haut, et qui oblige à monter plusieurs marches, faites de rochers, avant d'y accéder. Il passait tout le mois de Ramadân cahaque année dans cette même grotte, en méditation et en vie ascétique. De temps en temps, sa femme envoyait Ali (as) lui apporter des provisions. Il arrivait aussi que des voyageurs égarés jouissent de son hospitalité et partagent avec lui ses maigres provisions. Quand il rentrait de cette retraite, il se rendait d'abord à la Ka’ba, pour y faire les 7 circonspections rituelles avant de rejoindre son domicile.
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