HISTOIRE DE L’ISLAM Le messager de Dieu utilisait comme meilleur moyen pour sa mission les versets coraniques et évitait de trop se servir des discours venant de lui-même. La force d’attraction extraordinaire du saint Coran suffisait pour capter l’attention des Arabes. Le plus grand miracle du prophète (ç) demeure le saint Coran. Son éloquence, la profondeur de ses phrases, ses mots, ses expressions et sa versification rythmée suffisait pour marquer les gens qui l’écoutaient. Un discours dont les humains n’ont jusqu’à nos jours réussi à en produire pareil. Telle est l’une des raisons pou lesquelles les saint Coran lance des défis. Face à ceux qui doute de sa véracité, Dieu leur demande de présenter ne serait-ce qu’une sourate semblable à l’une des sourate du saint Coran : « Si vous avez un doute sur ce que Nous avons révélé à Notre Serviteur, tâchez donc de produire une sourate semblable et appelez vos témoins, (les idoles) que vous adorez en dehors d'Allah, Si vous êtes véridiques ». (Sourate 2 Baqarah : 23) Les Arabes réputés dans l’art de la poésie demeuraient bouche cousue, émerveillés par la beauté expressive du saint Coran. Il arrivait parfois qu’à force de se laisser bercer par la mélodie du saint Coran, certains ne parvenaient pas à bouger de leur place. Un soir, Abou Soufiyan et Abou Jahl s’étaient retrouvés par pure coïncidence aux alentours de la maison du prophète (ç) qui avait l’habitude de réciter le Coran la nuit. Ils y sont restés cacher à écouter le Coran que le messager de Dieu clamait dans ses prières de nuit jusqu’à l’aube. Ils se rencontrèrent par surprise et se mirent à se faire des reproches sur leur comportement respectif. A la fin ils décidèrent de ne plus recommencer car si les leurs découvraient cela ils se diront que nous sommes devenus musulmans. Ils ne parvinrent pas à respecter leur engagement et répétèrent cela plusieurs nuits encore. (rf1, p181) LE PROPHETE TRAITER DE MAGICIEN La période de Hajj était un moment idéal pour inviter les gens à l’islam. Les tribus venaient de plusieurs contrées arabes pour les rites du pèlerinage à la Mecque. L’envoyé de Dieu pouvait alors faire passer son message à plus grand échelon. Raison pour laquelle les notables Qorayshites nourrissaient une véritable crainte face aux initiatives du prophète (ç). Une délégation de notables alla voir Walid ibn Mouguira – chef de la tribu Makhzoum – Il dit : « la période de Hajj est là . Les gens de tous les horizons viendront à la Mecque. Ils sont au courant de l’histoire de Mouhammad (ç). Il faut que vous adoptez une stratégie commune pour avoir une même parole à sont sujet. Evitez de vous contredire à travers des propos différents et passer ridicule devant les gens. Ils suggérèrent : - Nous dirons la même chose que tu diras. - Parlez, je vous écoute. - Traitons-le de diseur de bonne aventure. - Non ! Je jure par Dieu qu’il n’est pas diseur de bonne aventure. Ce qu’il dit est différent des élucubrations des diseurs de bonne aventure.
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