HISTOIRE DE L’ISLAM5- Si le prophète (ç) (ç) avait appris quelque chose de Bahîra, pour après l’annoncer comme message de la par de Dieu, les Qorayshites allaient utiliser cet alibi pour la contre propagande qu’ils avaient lançaient contre lui des le début de sa mission. Aucune source historique n’en parle, pas même le saint Coran qui répondait aux blasphèmes des détracteurs de l’islam. 6- Si jamais il est vrai que le prophète (ç) (ç) ait tout appris chez le rabbin chrétien, pourquoi les gens qui étaient dans la caravane avec lui ne sont pas les premiers à en parler ? 7- Pourquoi les Chrétiens de Syrie n’eurent pas déclaré que Mouhammad (ç) eusse reçu sa formation chez eux ? 8- Pour que ces allégations soient fondées, il aurait fallu au moins que les enseignements du saint Coran soient semblables à ceux de la Thora et de l’Evangile. Même le dernier des ignorants sait que les enseignements du Coran et de la Bible sont le jour et la nuit. Le saint Coran montre les incongruités dans les bases des croyances juives et chrétiennes : « ش vous à qui on a donné le Livre, croyez à ce que Nous avons fait descendre, en confirmation de ce que vous aviez déjà , avant que Nous effacions des visages et les retournions sens devant derrière, ou que Nous les maudissions comme Nous avons maudit les gens du Sabbat. Car le commandement d'Allah est toujours exécuté » ; « N'as-tu pas vu ceux-là , à qui une partie du Livre a été donnée, ajouter foi à la magie (gibt) et au taghout, et dire en faveur de ceux qui ne croient pas: ‹Ceux-là sont mieux guidés (sur le chemin) que ceux qui ont cru› ? » ; « ش gens du Livre (Chrétiens et), n'exagérez pas dans votre religion, et ne dites d'Allah que la vérité. Le Messie Jésus, fils de Marie, n'est qu'un messager d'Allah, Sa parole qu'il envoya à Marie, et un souffle (de vie) venant de Lui. Croyez donc en Allah et en ses messagers. et ne dites pas ‹Trois›. Cessez! Ce sera meilleur pour vous. Allah n'est qu'un Dieu unique. Il est trop glorieux pour avoir un enfant. C'est à Lui qu'appartient tout ce qui est dans les cieux et sur la Terre et Allah suffit comme protecteur » (Sourate 4 Nisâ’i : 47, 51, 171) ; « Ce sont, Certes, des mécréants ceux qui disent: ‹En vérité, Allah c'est le Messie, fils de Marie.› alors que le Messie a dit: ‹ش enfants d'Israël, adorez Allah, mon Seigneur et votre Seigneur›. Quiconque associe à Allah (d'autres divinités) Allah Lui interdit le Paradis; et son refuge sera le Feu. et pour les injustes, pas de secoureurs! Ce sont certes des mécréants, ceux qui disent: ‹En vérité, Allah est le troisième de trois.› alors qu'il n'y a de divinité qu'une divinité Unique! Et s'ils ne cessent de le dire, Certes, un châtiment douloureux touchera les mécréants d'entre eux » (Sourate 5 Mâ’ida : 72-73) ; « Les Juifs disent: ‹Uzayr est fils d'Allah› et les Chrétiens disent: ‹Le Christ est fils d'Allah›. Telle est leur parole provenant de leurs bouches. Ils imitent le dire des mécréants avant eux. Qu'Allah les anéantisse! Comment s'écartent-ils (de la vérité)? » (Sourate Tawbâ : 30). Un jour Oumar ibn Khatâb demanda au prophète (ç) (ç) la permission d’écrire des hadiths qu’ils suivaient des Juifs. Le messager de Dieu lui répondit : « Veux tu faire preuve d’opiniâtreté dans ta foi comme les Juifs et les Chrétiens ? Alors que je vous ai apporté la vraie religion pure et lumineuse. Si Moïse avait été là , je suis sûr il ne suivrait que la voie que j’ai tracé ». « ref2 112) Le prophète (ç) était tellement opposé à la législation des juifs (ref3, 112) (dont la grande partie vivait à Médine) que ceux-ci n’hésitèrent pas dire : « cet homme veut mettre en péril toute notre législation » (ref4,112). Parmi les chrétiens qui se sont servis de cet élément contre l’islam nous avons Constant Virgil Giorgio. Ce qu’il affirme contre l’islam sont des allégations injustifiées et inacceptables par les chrétiens eux-mêmes. Il écrit : « Ibn Shâm, un compilateur arabe écrit : Bahîra [ ?], contre toute attente n’était pas chrétien, mais sabéen. Il suivait un homme nommé Mani qui s’était fait prophète (ç) à l’époque des Sassanides et qui avait été crucifié au Kurdistan par le roi Bahrâm Sassanide en 276 après JC. Les suiveurs de Mani parmi lesquels Bahîra croyaient que Dieu n’appartenait pas à un seul peuple et était là pour tous le monde. Pour montrer qu’Il est le Dieu de tous, Il suscite selon sa volonté en chaque peuple un prophète (ç) parlant leur langue ».(re5, 112) Ibn Hishâm dont il parle n’est rien d’autre qu’Abdou Malik ibn Hishâm (213 hégire), l’auteur du célèbre livre Siratul Nabawiyya, une des importantes bases historiques de l’islam. Non seulement on ne trouve aucune trace faisant allusion à Mani, mais, cet homme conformément aux références historiques était chrétien, un peu juif aussi. Bref, on doute encore s’il était réellement chrétien. A présent, on se demande d’où il a sorti une pareille déclaration. Rappelons qu’il n’y avait pas des Sabéens ou les Mages en Syrie. Le seul endroit où cette religion a fait ses jours reste l’Iran. Et reprenant le propos d’un savant, peut-être cette allégation (selon laquelle Bahîra serait sabéen) vise à montrer que l’islam est le reflet de la religion des Rois Mages. Une chose qui ne surprend plus d’ailleurs car on en a vu de différentes manières chez les Chrétiens ces derniers temps. Ils sont arrivés à un niveau où il importe peu pour eux que qui dit quoi contre l’islam. L’essentiel c’est l’utiliser pour chercher à enfoncer l’universalité de l’islam dans le doute. Ils savent très bien que les Mages se désignent du doigt de nos jours. L’islam demeure après des siècles la religion qui inquiète les meneurs du christianisme qui cherchent à ternir son image par tous les moyens. CHAPITRE III
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