HISTOIRE DE L’ISLAM



Oummou Salama

Elle était la fille d’Abou Oumayyad Makhzoumi. Son Mari, Abou Salama (Abdoullah) Makhzoumi (ref3, p176) était le cousin du prophète (ç). (rf4, p176) Elle avait quatre enfants dont l’un se nommait Salma ibn Oummou Salama et d’Abou Salama. (rf5, p176). Abou Salama fut tombé martyr au mois de Joumaida2 de la 3ème année hégire à la suite d’une blessure grave qu’il avait eu lors de la bataille de Ouhoud.(rf6, p176) Il parait qu’aucune personne de la tribu d’Oummou Salama (Bani Makhzoum) ne vivait pas à Médine. Elle affirme personnellement : « je fus très touchée par la mort d’Abou Salama au point je me dis : étrangère sans compatriote ! Tellement je pleurai qu’on me fasse partir avec une caravane ». Le messager de Dieu se maria avec elle à la quatrième année hégire. (rf1, p177) Elle était déjà presque vieille et tendait vers la ménopause. (rf2, p177). On constate donc que le prophète (ç) en l’épousant avait l’intention de la protéger avec ses orphelins. Peut considérer un telle mariage à charge comme un jeu pour assouvir des désirs sexuels ? Oummou Salama fut après Khadidja la femme la plus pieuse et la plus croyante par rapport au reste. Elle avait des rapports particuliers avec la famille de l’imamat qu’elle défendit toute sa vie.

 

Zaynab bint Jahsh

Zaynab était la cousin du prophète (ç) et marié à Zayd ibn Hârith le fils adoptif du noble prophète (ç). (rf6, p177) Elle épousa le prophète (ç) après s’être séparé de Zayd. Zayd était le serviteur de Khadidja. Après son mariage avec le prophète (ç) Khadidja le passa à ce dernier comme serviteur. Affranchi par la prophète (ç) avant la révélation, Zayd fut adopté comme fils par lui. On l’appelait alors Zayd ibn Mouhammad (ç). Après le Message Allah annula cette coutume par ces versets :  Â« Allah n'a pas placé à l'homme deux coeurs dans sa poitrine. Il n'a point assimilé à vos mères vos épouses [à qui vous dites en les répudiant]: ‹Tu es [aussi illicite] pour moi que le dos de ma mère›. il n'a point fait de vos enfants adoptifs vos propres enfants. Ce sont des propos [qui sortent] de votre bouche. Mais Allah dit la vérité et c'est Lui qui met [l'homme] dans la bonne direction. Appelez-les du nom de leurs pères: c’est plus équitable devant Allah. Mais Si vous ne connaissez pas leurs pères, alors considérez-les comme vos frères en religion ou vos alliés. Nul blâme sur vous pour ce que vous faites par erreur, mais (Vous serez blâmés pour) ce que vos coeurs font délibérément. Allah, Cependant, est Pardonneur et Miséricordieux ». (Sourate 33 Ahzâb : 4-5). Le prophète (ç) déclara à Zayd après la descente de ce verset : « Tu es Zayd ibn Hârith. On le surnommait dès lors l’affranchi du messager de Dieu. (rf6, p278) Le prophète (ç) était allé lui-même demander la main de Zaynab pour Zayd. Celle-ci qui n’était rien d’autre que la nièce d’Abdou Moutallib de la célèbre tribu, avait refusé dans un premier temps car non seulement Zayd n’était pas un Qorayshite, mais il avait encore l’étiquette d’esclave collée sur son front. Vue le désir que le prophète (ç) manifestait pour la réalisation de   ce mariage, Zaynab finit par s’incliner. Ce mariage était une victoire de l’islam sur le système social reposant sur la primauté de l’appartenance tribale et le rang social. C’est d’ailleurs le but pour lequel l’envoyé de Dieu tenait trop à ce mariage.

Mais à cause des incompatibilité d’humeur de part et d’autre, ce mariage vit ses piliers s’ébranler jusqu’au divorce. E, principe Zayd avait déjà essayé de la répudier, mais le prophète (ç) l’en empêchait toujours disant : « Garde ton épouse ». Finalement Zayd la répudia. Après leur séparation, le prophète (ç) la prit en mariage sous ordre divin afin de l’épargner des difficultés qu’elle aurait eu à trouver un homme qui accepterait de se marier avec la femme répudiée du fils adoptif du prophète (ç). Ce mariage avait une fois de plus pour dessein anéantir cette tradition obsolète sur le fils adoptif. LE saint Coran explique les objectifs de ce mariage à travers ce verset : « Quand Tu disais à celui qu'Allah avait comblé de bienfaits, tout comme toi-même l'avais comblé: ‹Garde pour toi ton épouse et crains Allah›, et Tu cachais en ton âme ce qu'Allah allait rendre public. Tu craignais les gens, et C'est Allah qui est plus digne de ta crainte. Puis quand Zayd eût cessé toute relation avec elle, Nous te la fîmes épouser, afin qu'il n'y ait aucun empêchement pour les croyants d'épouser les femmes de leurs fils adoptifs, quand ceux-ci cessent toute relation avec elles. Le commandement d'Allah doit être exécuté ». (Sourate 33 Ahzâb : 37)

Les hypocrites firent de ce mariage l’objet d’une diffamation en disant à qui voulait l’entendre que le prophète (ç) s’était marié avec la femme de son fils. (rf3, p179)  Dieu leur répondit en ces termes : « Mouhammad (ç) n'a jamais été le père de l'un de vos hommes, mais le Messager d'Allah et le dernier des prophète (ç)s. Allah est Omniscient ». Certains historiens chrétiens ont fait de ce mariage une histoire d’amour qu’ils relatent avec un tel romantisme qui laisse croire qu’ils ont vraiment vécu l’événement. (rf5, p179). Mais toutes ces allégations de concordent pas avec la prophétie et l’infaillibilité du messager de Dieu. Nous avons constaté que les choses étaient autrement. Non seulement l’événement reste gravé dans les archives de l’histoire, mais le saint Coran aussi en parle.

 

L’APPEL DU SAINT CORAN

 



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