HISTOIRE DE L’ISLAM



Il dit à L'Envoyé de Dieu (ç) "ش Mouhammad (ç) ! Traite bien mes confédérés".

Voyant que le Prophète (ç) (ç) ne lui répondait pas, il réitéra sa requête. Le Prophète (ç) (ç) se détourna de lui. Abdoullah ibn Oubay le saisit alors par sa cotte de mailles, le Prophète (ç) (ç), dont le visage devint pourpre de colère, lui ordonna de le relâcher, mais il refusa, en disant : « Par Dieu ! Je ne le ferai que lorsque tu me promettras de bien traiter mes confédérés. Quatre cents hommes sans armure et trois cents pourvus d'armure qui m'ont protégé contre tout le monde. Tu veux les tuer en une seule matinée ? Par Dieu ! Je suis un homme qui craint les revers de la fortune ». (rf2 ; p234) Le messager de Dieu (ç) traita avec égard Abdoullah qui n'avait fait semblant d'être musulman que depuis un mois. Il lui accorda sa requête, mais exigea le départ des juifs de Bani Qeynouqâ loin de Médine. Ces derniers allèrent s'établir en Syrie, mais la plupart d'entre eux périrent. L'envoyé de Dieu (ç) saisit tous leurs biens qu'il distribua entre les combattants musulmans après en avoir mis de côté un cinquième.

LE MARIAGE D’ALI ET AFTIMA

 

Au-delà de l’honneur de la victoire de Badr, la maison du prophète (ç) (ç) allait connaître un autre événement heureux : le mariage de son cousin Ali (as) et sa fille Fatima (as).  (rf5 ; p235) Vu sa position et sa sainteté, la fille du prophète (ç) avait trop de gens qui demandait sa main. Des compagnons de renom (parmi lesquels des riches) avaient demandé sa main en vain. En effet, le prophète (ç) ne répondait pas favorablement, se justifiant ainsi : « J’attend la décision divine à ce sujet ». (rf7 ; p235) Les autres suggérèrent à Ali (qui n’avait presque rien) d’aller demander la main de la fille du prophète (ç). Après une consultation avec sa fille, le prophète (ç) donna son accord à Ali qui était venu demander sa main. (rf1, p236) Le prophète (ç) dit à sa fille : « J’accorde ta main au plus généreux des hommes qui fut le premier à accepter l’islam ». (rf2, p236)

Il dit à Ali par ailleurs : « les Qorayshites sont venu faire pression sur moi contrariés du fait que je leur ai refusé ma fille. Je leur ai répondu que cela ne dépendait que de Dieu et que je n’avais rien à y voir. En dehors d’Ali i n’avait personne d’autre pour être l’époux de Fatima ». (rf3, p236) Ce mariage qui avait été célébré dans la plus stricte simplicité avec une dot symbolique fut l’expression de la valeur spirituelle de l’être dans l’union.

 

LA BATAILLE DE OUHOUD   

Les causes

Les Mecquois étaient déterminés à se venger de leur défaite à Badr. Leurs femmes ne pouvaient pas accepter que leurs braves guerriers de mari aient été si facilement vaincus par les musulmans, et elles se moquaient de la faiblesse de leurs hommes. Voulant garder la colère des gens vive, Abou Soufiyan interdit tout deuil tant qu'ils n'auraient pas entièrement vengé leurs camarades tués. Ce sentiment était attisé encore plus par certains juifs qui, à travers une composition de poèmes incitant les Mecquois  Ã  la guerre.



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