HISTOIRE DE L’ISLAM



 

Le hadith sous cette forme est inacceptable car le texte et la chaîne de transmission a subi des altérations :

1- Aicha est cette qui rapporte ce hadith, or elle est née quatre ou cinq ans après la révélation. Par conséquent, elle n’a pas été témoin oculaire de l’événement. En plus, elle n’évoque pas le nom de celui à qui elle aurait entendu le hadith. Donc ce hadith ne peut être accepté.

2- Tel que le stipule ce hadith, l’ange aurait demandé plusieurs fois à Mouhammad (ç) de lire. Il répondait toujours qu’il ne pouvait pas lire. Or, il serait illogique que Dieu et l’ange ordonnent au prophète (ç) de lire (à partie d’un planche ou d’un autre support) alors qu’Ils savent parfaitement que ce dernier ne sait pas lire. De même, il n’aurait pas été si compliqué de lire s’il s’agissait de répéter les propos de l’ange car le prophète (ç) était un adulte intelligent.

3- A quoi peuvent signifier les étreintes de l’ange sur le messager de Dieu, alors que lire relève de l’activité cérébrale. Serrer quelqu’un ne peut pas l’aider à apprendre à lire. Et si on suppose que ce geste visait à lui transférer le pouvoir pour lire, on peut trancher immédiatement que La Volonté divine suffit souvent dans les cas pareils. On ne peut imaginer non plus que cette pression visait à établir une relation entre le prophète (ç) et La Providence, car, tel qu’Allah le laisse comprendre dans le saint Coran, les prophète (ç)s entrent en relation avec l’Invisible sous trois formes : « connexion directe, c’est-à-dire sans intermédiaire, au cours de laquelle le prophète (ç) reçoit le message. Parfois, c’est à travers une voix que le messager, sans toutefois apercevoir le porteur du message, entre en contact avec Dieu. Enfin, c’est un ange qui vient en personne livrer le contenu du message dont il est mandataire. Le prophète (ç) ne subissait des pressions que lorsque le message venait sans intermédiaire. Des pressions qu’il supportait en dépit du fait qu’elles laissaient des marques sur son visage tout en le faisant transpirer à grandes gouttes. Cependant, lorsque le message était porté par l’ange, le prophète (ç) ne ressentait rien d’anormal. Imam Sâdiq l’exprime en ces mots : « Chaque fois que l’ange Gabriel apportait le message, le prophète (ç) le reconnaissait et disait : ça c’est Gabriel ! Ou Gabriel m’a dit ceci ou cela. Par contre, il était toujours secoué jusqu’à la lisière de l’évanouissement lorsque le message venait directement, (re2,p134). L’ange Gabriel n’entrait pas chez le prophète (ç) sans permission lorsqu’il avait un message pour lui. Et quand il entrait, il faisait preuve de respect et de courtoisie. Tous les historiens sont unanime que les premiers versets du saint Coran ont été portés au prophète (ç) par l’ange Gabriel dans la grotte du mont Hirâ. Par conséquent, il n’a été l’objet d’aucune pression de sa part. il importe de noter ici que le prophète (ç) avait des soucis psychologiques, non pas pour le message qu’il recevait, mais pour l’oppression redoutable des idolâtres.

4- Bien avant la révélation, Mouhammad (ç) était initié aux choses qui relevaient de l’Invisible. D’où la peur et l’angoisse n’avaient plus de signification pour lui. Et selon certaines sources historiques, l’ange Gabriel l’aurait rendu visite samedi et dimanche. Lundi fut la troisième fois, accompagné du message. Le prophète (ç) n’était pas à sa première rencontre avec l’ange dans la grotte de Hirâ. De toute les façons, Allah n’a jamais mandaté quelqu’un de la responsabilité de porter son message sans avoir au moins à le préparer au préalable.

5- Comment peut-on admettre que Kadidja soit plus avertie sur certaines choses que le prophète (ç) de l’islam (ç) ? Au point de comprendre immédiatement que Mouhammad (ç) venait de recevoir le message.

6- Supposer que Mouhammad (ç) (ç) n’eût pris conscience de la responsabilité à laquelle il venait d’être  porté (guider l’humanité vers la voie de la vérité) et qu’il n’arrivait pas aussi à distinguer le Message de Dieu (jusqu’à ce qu’un vieux chrétien vint le rassurer à base des données qu’il avait dans son manuscrit) parait un peu inconcevable et ne demande même pas d’argument pour le réfuter.

7- Notons surtout qu’une telle scène n’entoure l’histoire de la révélation d’aucun prophète (ç) dans les textes de base islamique, quand bien même les circonstances de la prophétie de certains d’entre eux demeurent néanmoins entouré de pleins de mystères (c’est me cas de la prophétie de Moïse.

8- Le doute que sèment ces allégations ne concorde pas avec les versets coraniques : « Le coeur n'a pas menti en ce qu'il a vu ». (Sourate 53 Najm : 11). Tabrisi, un grand savant affirme : « Dieu ne suscite un prophète (ç) qu’avec des preuves évidentes qui lui permettent d’avoir le cœur et l’esprit net et réaliser que ce qui lui est révélé vient effectivement de Dieu Le Très Haut. Ainsi, il n’a plus aucune raison d’avoir peur ou de s’inquiéter ». (Majma’ul Bayan, commentaire du premier verset de la Sourate Moudassir, t10, p384).



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