HISTOIRE DE L’ISLAM« Malheur à Tout calomniateur diffamateur, qui amasse une fortune et la compte, pensant que sa fortune l'immortalisera. Mais Non! il sera Certes, jeté dans la Hutamah. Et qui te dira ce qu'est la Hutamah? Le feu attisé d'Allah, qui monte jusqu'aux cœurs ». (Sourate 104 : 1-7 « Ton Seigneur t'accordera certes [Ses faveurs], et alors Tu seras satisfait. Ne t'a-t-Il pas trouvé orphelin? Alors Il t'a accueilli! Ne t'a-t-Il pas trouvé égaré? Alors Il t'a guidé. Ne t'a-t-Il pas trouvé pauvre? Alors Il t'a enrichi. Quant à l'orphelin, donc, ne le maltraite pas. Quant au demandeur, ne le repousse pas. Et quant au bienfait de ton Seigneur, proclame-le ». (Sourate 93 : 5-11). Ces versets témoignent par leur aspect qu’ils ont été révélés après la réaction des Qorayshites (quand bine même cela ne parait comme la cause directe de leur offensive). En tout cas, les riches commerçants et les notables furent en tête de fil de l’opposition. Un rapport historique démontre : « le peuple du prophète (ç) essaya de s’intéresser à leur frère qui les appelait à la vérité et à la lumière. Ce n’est à partir du moment où le messager s’en prit à leur idoles et à un groupe de riches Qorayshites venant de Tâ’if. Tel fut le point de départ des hostilités. C’est alors qu’un bon nombre de gens s’éloignèrent de lui ». (Tabari, t2, p221). CRAINTE DES PUISSANCES VOISINANTES Le saint Coran énonce la crainte d’une éventuelle attaque des puissances comme raison pour laquelle les Qorayshites s »efforçaient à vouloir éteindre l’islam, car si jamais celles-ci embrassaient l’islam ils seront menacés : « Et ils dirent: ‹Si nous suivons avec toi la bonne voie, on nous arrachera de notre terre›. Ne les avons-Nous pas établis dans une enceinte sacrée, sûre, vers laquelle des produits de toute sorte sont apportés comme attribution de Notre part? Mais la plupart d'entre eux ne savent pas ». (Sourate 28 : 57). Harith ibn Nawfal ibn Abou Manâf dit un jour au messager: « Nous savons que ce que tu dis est vrai. Mais si nous croyons en toi et embrassons ta religion, les Arabes risques de lancer sur nous une attaque ? et nous ne sommes pas disposés à affronter une invasion présentement (Tabari ; Majma bayâne, t7, p 260). Les Arabes redoutaient les forces voisinant telles que l’Iran et la Rome antique. La preuve en est que le prophète (ç) entreprit d’appeler à l’islam des notables arabes à qui il lut des versets coraniques qui traitaient de la moral et de l’âme innée. Ils furent émerveillés. Mais, le plus grand d’entre eux, Mousnâ il Hârith n’hésita pas à exprimer son inquiétude au prophète (ç) : « Nous somme pris entre deux eaux : d’un coté les côtes arabes, et de l’autre l’Iran et l’Euphrate. Qasrâ nous a déclaré qu’il ne veut entendre aucune agitation venant de ce coté. Il nous averti de non plus donner l’asile à un brigand. Il est possible que les empereurs autour de nous ne soient pas satisfaits si nous adoptons ta religion. On peut tolérer qu’un malheur nous frappe de l’intérieur. Mais si le danger venait du coté de l’Iran, nous ne saurons y faire face.
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