HISTOIRE DE L’ISLAM Un an plus tard à la même période de pèlerinage, 75 personnes d’une délégation constituée de 11 Aos et 64 Khazraj parmi lesquels figuraient deux femmes firent leur entrée à la Mecque. Le 12 Dhi Hijjah, ils signèrent dans la discrétion totale les seconds accords de Ouqbah dont les clauses stipulaient que les Médinois sont prêts à accueillir et apporter du soutien au prophète (ç) en cas d’émigration de ce dernier vers Médine. Ils s’engageaient à le défendre jusqu’à leurs femmes et leurs enfants si jamais il faisait l’objet d’une attaque. D’où le nom « d’allégeance de guerre ». Avant de clore les accords, le prophète (ç) désigna 12 personnes (conseil central) qui avaient la charge de s’occuper d’eux jusqu’à son émigration. (rf1, p193) Un signe qui montre que le prophète (ç) était très organisé et veillait en sorte que les choses fonctionnent dans l’ordre. DEBUT DE L’EMIGRATION Malgré les mesure de sécurité que le prophète (ç) et les Médinois avaient mise en place, les Qorayshites parvinrent quand même à être au courant des accords que le messager de Dieu avait passés avec les Médinois. Ils réagirent alors en voulant capturer les signataires des accords. Mais, vu la rapidité avec laquelle les choses s’étaient déroulées, personne ne fut arrêté sauf un membre. Après le départ des Médinois, les Qorayshites se tournèrent vers les musulmans dont le guide venait d’obtenir du soutien. Ils furent alors l’objet des menaces et des persécutions sévères sans pareil. La vie à la Mecque devint pratiquement impossible un peu comme avant l’immigration pour l’Abyssine. (rf2, p193) Le messager de Dieu face à une telle situation se vit dans l’obligation d’anticiper l’émigration de certains pour Médine. Il dit : « Allez à Médine car Dieu vous en a fait un endroit plus sécurisant avec des frères qui vous attendent. (rf3, p193) Les musulmans durent affronter des difficultés que les Qorayshites leur causaient pour s’enfuir pour Médine par vagues successives en l’espace de deux mois et demi (entre la mi- Dhi hijjat et la fin de Safar). En dehors du prophète (ç), d’Ali, d’Aboubakr et de quelques compagnons, il ne restait plus personne à la Mecque. Ceux qui émigrèrent vers Médine sont connus dans l’histoire de l’islam comme les « Emigrants » et les Médinois qui les ont assisté sont « les Ansâr ». COMPLOT POUR L’ASSASSINAT DU PROPHETE
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