HISTOIRE DE L’ISLAML’engouement avec laquelle il s’investit à former Ali (as) après la révélation pour la propagation de l’islam montre bien que le prophète (ç) (ç) se souciait déjà de l’islam après lui. Si un verset lui était révélé la nuit, il l’enseignait à Ali avant l’aube. Et s’il recevait la mission le jour, Ali s’en imprégnait avant le crépuscule. Il fut demandé à Ali (as) : « comment se fait-il que tu aies appris du prophète (ç) (ç) plus de hadiths que les reste des compagnons. Il répondit : - le prophète (ç) (ç) me répondait chaque fois que je lui demandait quelque chose. Et si je restais silencieux, il entreprenait de me citer un hadith ». (Souyouti, Tarikh ul Khoulafa, p 170). Imam Ali évoque cette étape de sa vie lors de son califat : « Vous [les compagnons du prophète (ç) (ç)] savez précisément mes rapports particuliers avec le prophète (ç). Vous savez bien qu’il me portait dans ses bras quand j’étais encore gamin. Il me serrait sur sa poitrine. Je dormais dans un même lit avec lui. Je sentais la présence permanente de son corps et son odeur. Il mettait la nourriture dans ma bouche. Tel un fils à la recherche de sa mère, je le suivais partout. Il m’imprégnait chaque jour d’un aspect magnifique de son caractère et m’ordonnait de m’exercer à être ainsi. En dehors de moi, il ne voyait personne d’autre chaque année qu’il se rendait au mont Hirâ pour une retraite spirituelle… J’entendis les cris de Satan le jour où la révélation lui fut descendue. Je lui demandai d’om provenait ce cri ? Il me répondit qu’il venait de Satan en désespoir de ne plus être obéi comme auparavant. Le prophète (ç) remarqua alors : donc tu entends ce que j’entend et vois ce que je vois, sauf que tu n’es pas prophète (ç) (ç), mais mon successeur. Tu es mon lieutenant et tu es avec le bien ».(La voie de l’éloquence, discours 192). Quand bien même ces propos semblent être relatif aus retraites spirituelles du prophète (ç) (ç) après la révélation, l’histoire souligne que ces retraites spirituelles se situe avant la révélation. On peut toutefois dire que cet événement revient à l’époque avant le message et les cri de Satan fut le même le jour que la révélation (c’est-à -dire la descente des premiers versets du saint Coran). Ainsi Al avait dès l’enfance les capacité de vision et de perception abstraite. Nous tenons à rappeler que la prophètie de Mouhammad (ç) ne fut guère une chose soudaine car elle avait déjà été établi des la genèse et était mentionnée dans les livres saints d’avant. Parmi les signes précurseurs de la prophétie de Mouhammad (ç) nous avons les prétentions de certaines personnes qui se proclamaient prophète (ç). Parmi eux figurait Oumayya ibn Abî Salt dont la poésie parlait abondamment de Dieu et des qualités qui lui sont dues au point que le Messager dit : « Il a fallu peu que Oumayya embrasse l'islam ». Amr ibn Rashîd rapporte de la son père : « Un jour, j'allai voir le Messager de Dieu (ç). Il me dit : « Connais-tu quelque chose de la poésie d'Oumayya ibn Abî Salt ? » - Oui, répondis-je. - Récite m’en quelques vers, dit-il. Alors, je récitai un vers. Puis, il me demanda de poursuivre si bien que je lui récitai cent vers. ». Les témoignages du saint Coran montrent que les juifs aussi étaient dans l'attente du nouveau Prophète (ç). En effet leur mouvement migratoire étaient fonction des données que leur livre saint indiquait sur le lieu où sortira ce prophète (ç) : Allah dit : « {Et quant leur vint d'Allah un Livre confirmant celui qu'ils avaient déjà , - alors qu'auparavant ils cherchaient la suprématie sur les mécréants, - quand donc leur vint cela même qu'ils reconnaissaient, ils refusèrent d'y croire.} (Sourate 2 BAqarah/89). Safiya déclare : «J'étais la favorite de mon père et de mon oncle Yâsir. Chaque dois que j'étais en compagnie de l'un de leurs enfants, ils me portaient dans leurs bras. Quand le Messager d'Allah arriva à Médine, mon père et mon oncle allèrent le voir très tôt un bon matin, entre l'aube et le lever du soleil. Ils revinrent bien plus tard dans la soirée, complètement usés et déprimés. Ils rentraient d'un pas lourd et lent. Je leur souris comme toujours, mais ni l'un ni l'autre ne fit attention à moi parce qu'ils étaient si misérables et abattus. J'ai entendu Abou Yâsir demander à mon père : - Est-ce vraiment lui le prophète (ç) (ç) ? - Oui c'est bien lui. - L'as-tu reconnu ? En es-tu sûr et certain ?
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