HISTOIRE DE L’ISLAM



 

LES MONOTHEISTES

 

Les monothéistes ou suiveurs de la religion d’Abraham que la paix de Dieu soit dur lui sont des gens qu avaient foi en un Dieu (contrairement aux mécréants) et au jour du jugement. Une bonne partie de ces partisans tels que Waraqah ibn Naofal, Oubeidoullah ibn Jahsh, Ousmane ibn Houweiris, Zeid ibn Amr ibn Noufeil, Nâbeghah Ja’di (Qays ibn Abdoullah), Amiya ibn Abi Salat, Qoussa ibn Sâ’ida Iyâdi, Abou Qays Sarma ibn Abi Anas, Zouheir ibn Abi Soulma, Abou Amir Aos (Abdou Oumar ibn Saifi), Addâs (Ghoulâm Outba ibn Rabi’a, Râ’ib Shanî et Bouheirâ Râhib suivaient le christianisme. Plusieurs d’entre eux étaient des sages et des poètes célèbres.

 Leur appartenance au monothéisme résulte de la pureté de leur descendance et de leur ouverture d’esprit. Grâce à leur nature clairvoyante, ils avaient la conviction qu’un Créateur qui s’occupe de ce monde existe. D’où il était difficile pour eux de se livrer au culte des idoles. Le judaïsme et le christianisme n’arrivaient pas à apporter une solution aux problèmes des gens perturbés parce qu’ils avaient perdu leur crédibilité valeur avec le temps. Des personnes à la recherche de la vérité faisaient de longs voyages pour rencontrer les savants juifs et chrétiens afin discuter avec eux sur les signe du sceau des prophète (ç) attendu, mentionné dans leurs livres divins. Et comme ils n’arrivaient pas à obtenir les informations nécessaires, ils se contentaient de rester fidèles à ce qu’ils avaient entre les mains. Quand à savoir comment ils accomplissaient leurs devoirs religieux, aucune source de base n’est précise dessus.

Il est important de noter que les Hanafites, contrairement à la norme ne faisaient rein pour sortir les Arabes de l’idolâtrie vers le monothéisme. Chacun dans son coin ne s’occupait que de lui et de ceux qui lui étaient très proches, méditant et adorant Dieu sans penser à s’organiser avec les autres et former une communauté  organisée. C’est pour cette raison que les historiens ne parlent d’une quelconque communauté religieuse à l’époque. Ce qui justifie l’absence d’une religion avec une législation stable. Ils préféraient vivre loin du regroupement social afin de ne pas être souillés par les méfaits de l’idolâtrie. Une attitude qui leur paraissait convenable car pour eux leur peuple avait une croyance déviée. Pourtant ils auraient plutôt essayé de leur prêcher en partageant les connaissances qu’ils avaient avec eux. D’où leur attitude envers les autres étaient tout à fait ordinaire pour eux.

 

LE CHRISTIANISME

 

Le christianisme avait des adeptes dans certains coins de la péninsule arabique. Cette obédience pénétra l’Arabie à partir du Sud depuis l’Abyssine (actuel Ethiopie), le Nord par la Syrie (province sous influence de l’empire romain de l’Est) et enfin par la presqu’île de Sinaï. Cependant il ne s’était pas développé comme cela est le cas de nos jours. Les tribus telles que les Taghlib (une branche de la tribu Rabiyya) et les Ghassan et certains personnes de la tribu Qoudhâ’a sont celles qui embrassèrent le christianisme dans la péninsule arabique. Les célébrités comme Qays ibn Sâ’ida, Ounzala Tâ’i et Amiya ibn Salat passaient leur temps dans le désert om ils se livraient à des retraites spirituelles, loin des populations



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