HISTOIRE DE L’ISLAMLA JEUNESSE DU PROPHETE MOUHAMMAD (ا) LA CHARTE DE FOUDHOUL Le traité de « Foudhoûl » est le plus important traité jamais signé entre les Qorayshites. La genèse de cette charte part du fait qu’un homme de Bani Zoubeyd vint à la Mecque et vendit ses produits à un certain Asir ibn Wâ’il, un notable de Bani Sahm. Ce dernier prit la marchandise dans toutefois payer. Les tentatives de l’homme de Bani Zoubeyd pour obtenir son dû furent veines. N’oublions pas que seul le régime tribal faisait la loi à l’époque et chacun défendait les intérêts de sa tribu quel que soit le cas. Le pauvre calcula le moment de rassemblement des notables Qorayshites près de la Ka’ba pour aller clamer des vers mélancoliques pour exprimer sa douleur. Ayant suivit ses plaintes, les grands de Bani Hâshim, Bani Abdoul Moutallib, Bani Zouhra, Bani Tamim, Bani Hârith, sous la proposition de Zoubeyr ibn Abdoul Moutallib, siégèrent dans la maison d’Abdoullah ibn Joud’ân Theimi et s’accordèrent pour que nul ne soit plus opprimé dans la Mecque, peu importe s’il s’agit d’un autochtone, d’un étranger, d’un pauvre ou d’un riche ; puis ils se rendirent chez Asir pour percevoir le droit de l’étranger. Le prophète (ç) Mouhammad (ç) faisait partie des membres de cette réunion alors qu’il avait vingt ans seulement. L’importance du rôle joué par le prophète (ç) à travers cette noble initiative témoignant son soutien au droit de l’homme dans une telle société apparaît dans le fait que les jeunes de cette époque étaient plutôt connus pour des buveurs et des fêtards qui n’avaient rien de la notion de justice et de d’assistance au opprimés. Ils s’en souvient plus tard en ces mots : « J’ai participé à l’élaboration d’une charte dans la maison d’Abdoullah ibn Joud’ân. Si à sa place on me donnait des chameaux rouges, je n’en serai pas fier. Et si il arrivait que l’honneur de renouveler cette expérience se présente à nouveau, je n’hésiterais pas à y assister ». (Ibn Hishâm, p142). Cette charte prit le nom de « Charte de Foudhoul » grâce à l’importance qu’elle présente par rapport à d’autres chartes. Cette attitude du noble prophète (ç) (ç) qui s’ajoute à d’autre faisait de lui un homme distingué à qui les gens confiaient leurs choses. C’est ainsi que Khadidja eut vent d’un telpersonnage VOYAGE POUR LA SYRIE Khadidja bint Khouweilid était une riche commerçante réputée dans la Mecque. Elle recrutait des gens pour accompagner sa grande caravane vers les marchés saisonniers. Elle leur donnait la responsabilité de gérer son capital moyennant un rémunération. Lorsque le prophète (ç) atteint vingt-cinq ans Abou Talib lui dit : «Je suis un homme sans fortune, les temps sont devenus si durs que nous n’arrivons pas à faire face à la misère. Nous n'avons ni biens matériels ni marchandises. Cette femme, Khadîja, envoie des hommes de ton peuple pour faire des affaires avec sa fortune et bientôt elle enverra une caravane commerciale vers la Syrie. Si seulement tu faisais partie de ses employés à qui elle confie la responsabilité de ses marchandises. D’une part, Khadidja était une femme qui appréciait le sens de la vérité, de la loyauté et de bonne conduite chez les hommes qu’elle recrutait. Et Mouhammad (ç) faisait partie de eux-là dont elle avait la nouvelle.
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