HISTOIRE DE L’ISLAM



 

Chapitre IV Formation d’une force armée islamique

 

LES AFFRONTEMENTS

 

Le prophète (ç) n’avait qu’une méthode d’appel lorsqu’il était à la Mecque. Une seule manière pour guider les gens et faire face aux idées obscurantistes et les oppressions des idolâtres. Mais dès qu’il s’installa à Médine il procéda à des gestes politiques et stratégiques à côté de l’appel à l’islam. La prise en charge de la direction administrative de la cité était nécessaire parce que le contexte avait changé. La création d’une nation du point de vue islamique s’imposait surtout quand on sait que les probabilités pour que les problèmes pointent à l’horizon étaient grandes.

En homme politique averti, le prophète (ç) procéda tout d’abord à célébrer la fraternité entre les musulmans Mecquois et Ansârs. Puis suivirent  un code civil et des pactes de non agression. Les sourates et les versets qui sont descendus à Médine comportent des principes de jurisprudence et d’administration. Allah donna l’autorisation de jihad et le droit de défense. ( RF1 ; P 221 ) . Le prophète (ç) (ç) passa à la phase opérationnelle en  mettant sur pied une armée pour être en sécurité des éventuelles attaques des mécréants loin d’avoir ruminé leur défaite après l’hégire. Cette armée était moins fournie au départ aussi bien en potentialité humaine que matérielle. Une  situation qui ne va d’ailleurs rester stable car elle se développera rapidement.

En effet, les opérations de surveillance comptaient souvent plus de 60 éléments et atteignaient parfois 200 soldats. ( Rfr, 222 ) . Dès la deuxième année lors de la bataille de Bahr, l’armée musulmane comptait plus de 300 soldats. Cependant, huit ans après, lors de la conquête de la Mecque, ils étaient plus de 10000 soldats  bien équipés. De toutes les façons, les évènements ont donné raison au Prophète (ç) ( ç ) dans ces spéculations. Puisque à partir de la deuxième année, les affrontements se succédèrent entre les deux protagonistes. Des affrontements  qui auraient tournés en déluge si le Prophète (ç) ( ç) n’aurait pas organisé une force armée. ( Rf2, P 222).

 

LES MANŒUVRES DE L’ARMEE MUSULMANE



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