HISTOIRE DE L’ISLAMLES MOIS SACRES Les seuls moments au cours desquels la paix régnait dans la péninsule étaient durant les mois sacrés de Zoul Qa’da, Zîhijja, Mouharram et Rajab. Ce moment de trêve est une tradition qu’ils observaient en la mémoire du prophète (ç) Abraham et son fils Ismaël. Une sorte de tradition sacrée qui s’enracine dans les enseignements d’Abraham et qui fermait chaque année le robinet de sang qui coulait dans le désert. (Sayyed Allamah Houssein Tabâtabâ’i dans TAfsir Al Mizâne, T9, p 272). Tous profitaient pour pratiques un peu de commerce et visiter la Ka’ba. Et si par mégarde un conflit explosait au cours de ces mois, on le considérait comme un sacrilège ou (« Harbul Fijâr »). LA FEMME DANS LA SOCIETE ARABE L’une des manifestations de l’obscurantisme et des superstitions de tradition chez les Arabes de l’époque avant l’islam est la condition de la femme. La femme n’avait pas de valeur humaine dans la société arabe. Sans droits ni considérations, la femme était comptée comme un bien proportionnellement équivalente à un cheval, un bijou ou un morceau de tissu. La présence de la femme et de la fille était un frein à l’honneur et à la primauté. (Sayyed Allamah Houssein Tabâtabâ’i dans Tafsir Al Mizâne, T2, p 267). Les femmes n’avaient pas droit à l’héritage. Selon eux, ne pouvaient hériter que eux qui tiennent l »épée pour défendre la tribu (les garçons) (Abou Abbas Moubrad ; Al Kâmil fi lounga wa Adab, T1, p 393). Les femmes étaient des marchandises qu’on transférait çà et là par les liens de mariages ou pour la servitude (Kouleini, Al Kâfi, t6, p 406). Les chroniques historiques démontrent qu’après la mort de l’époux, son fils aîné pouvait s’il le désirait prendre pour épouse la femme de son père. Pour cela, il suffisait qu’il place une étoffe sur sa tête pour annuler son statut de belle-mère et faire d’elle en même temps son bien dont il pouvait disposer à sa guise. Soit il l’épousait sans la doter, soit il la donnait en mariage à quelqu’un et prenait la dot, soit il la gardait sans lui donner la permission de se marier jusqu’à la mort. Et une fois morte, il s’emparait de tous ses biens. Epouser la femme de son père était tout à fait normal et légitime. Le saint Coran est venu interdit cela. Les exégètes racontent que lorsque le fils d’un homme nommé Abou Qays ibn Aslat voulait se parier avec l’une des femme de son père décédé, Dieu fit descendre ce verset : « ش les croyants! Il ne vous est pas licite d'hériter des femmes contre leur gré. Ne les empêchez pas de se remarier dans le but de leur ravir une partie de ce que vous aviez donné, à moins qu'elles ne viennent à commettre un péché prouvé. Et comportez-vous convenablement envers elles. Si vous avez de l'aversion envers elles durant la vie commune, il se peut que vous ayez de l'aversion pour une chose où Allah a déposé un grand bien ». La polygamie sans limite était aussi de coutume dans la société arabe (Sayyed Allamah Houssein Tabâtabâ’i, Tafsir Al Mizane, t2, p 267). LA TRAGEDIE DE LA FEMME
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