HISTOIRE DE L’ISLAM



Elle envoya quelqu’un l’invité à être à son service : « Si tu prend la charge de conduire ma caravane, je te paierait plus cher que je ne paie les autres chargés de commerce. Je mettrai mon servant Meisara à ton service pour qu’il t’assiste ». Le prophète (ç) accepta cette proposition et partit pour la Syrie (qui englobait la Palestine, le Liban, la Jordanie et la Syrie actuelle) avec la caravane des Qorayshites en compagnie de Meisara. Il ramena plus de bénéfice que Khadidja eut réalisé par le passé à l’issue de ce voyage. (Ibn Hishâm, p199) Meisara témoigne avoir vu du prophète (ç) (ç) des choses miraculeuses. Une fois arrivé, le Messager de Dieu se reposa à l'ombre d'un arbre près de la hutte d'un moine. Le moine alla voir Meisara et lui demanda :

- Qui est cet homme à l'ombre de l'arbre ?

- C'est un homme de Qoraysh, une tribu qui vit près du sanctuaire de la Ka’ba, lui répondit Meisara.

- Seul un prophète (ç) se reposerait à l'ombre de cet arbre. Ce moine s'appelait Nestor (à ne pas confondre avec Bahîrâ qui est le moine que le Prophète (ç) avait rencontré lorsqu'il était plus jeune lors de son voyage avec son oncle Abou Tâlib). Le Messager de Dieu (ç) prospecta et vendit sa marchandise, puis, s’approvisionna en articles qui l'intéressaient avant de reprendre le chemin de retour avec Meisara. Il est rapporté que chaque fois que la chaleur s'accentuait, Meisara voyait deux anges faire de l'ombre avec leur ailes sur le prophète (ç) (ç) alors qu'il était sur sa monture. Lorsqu'il rentra à la Mecque et restitua à Khadidja ses biens, elle réalisa un profit double ou presque par rapport aux autres expéditions. Meisara fut présent lorsqu’un petit malentendu éclata entre Mouhammad (ç) et un homme qui dit : « je veut que tu jures par Lata et Ouza afin que je te crois. Il répondit : Je n’ai jamais juré de toute ma vie par Lata et Ouza ». Meisara, dès son retour à la Mecque fit un rapport complet des miracles qu’il observa de Mouhammad (ç).

 

LE MARIAGE DU PROPHETE AVEC KHADIDJA

 

Khadîdja est la fille de Khilad ibn Asad ibn Qousay ibn Kilâb ibn Marrèh ibn Ka’b ibn Lo’i ibn Ghilâlb ibn Qahr ibn Malik ibn Nadhr ibn Kinâna. C’&tait une femme douée et pleine de noblesse. Surnommée « Sayyedatul Qoraysh », Khadidja avait en plus de sa beauté un aspect moral et social contraire à ce qu’on voyait à l’époque chez les autres femmes. Il se dit (ce qui reste à vérifier d’ailleurs) qu’elle s’est mariée deux fois et que ces deux moururent bien avant elle. (Ousdoul Ghâba d’ibn Asîr, t5, p434). Certains hommes Qorayshites tels Ouqbah ibn Abi Mou’ît, Abou Jahl et Abou Soufiyan essayèrent en vain de l’épouser.

D’autre part, lorsqu’on compare les arbres généalogiques de ces deux imminents personnages, on se rend compte qu’elles se croisent sur Qousey ibn Kilâb qui est l’ancêtre commun du foyer dans lequel le message du bouquet des religion monothéiste fut descendu. Les sources historiques témoignent que Abdoul Manâf et Abdoul Ouzâ, conformément à la chaîne des arbres généalogiques, étaient des frères, ce qui fait de Khadîdja (a.s) et le noble prophète (ç) (ç) deux cousins issue de la famille paternelle. Il est bien de rappeler que les liens de parenté le plus proche entre les deux ne tient qu’à une seule génération d’écart. Raison pour laquelle on considère Qousey ibn Kilâb comme le troisième ancêtre de Khadîdja. D’autre part, Qousey ibn Kilab est le quatrième ancêtre du Messager de Dieu. Si on s’en tient aux chroniques historiques, Nadhr ibn Kinâna est la première personne à qui le patronyme « Qouraysh » fut collé. Les historiens sont presque unanimes sur ce sujet et puisqu’aucune divergence de propos n’a pas été observée dans l’évocation de la descendance des deux personnages jusqu’à Adnân.

Khadidja voulait bien avoir Mouhammad (ç) comme époux. Mais il lui manquait comment procéder. Après avoir hésité pendant quelque temps, elle décida un jour de confier son secret à une amie, Noufaysa, et de lui demander de faire le nécessaire convenablement et discrètement. Noufaysa trouva un jour l'occasion de parler à Mouhammad (ç) (ç). Elle lui dit : « Tu es maintenant assez âgé ; tu es de bonne famille, et tu es réputé pour ton bon caractère, pourquoi donc ne songes-tu pas à te marier ?



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