HISTOIRE DE L’ISLAM La famille du prophète (ç) Mouhammad (ç) est connue comme le bastion du monothéisme abrahamique. Et selon les convictions de l’ensemble des savants chi’ites, les ascendants du prophète (ç) (ç), de son grand-père Abdoul Moutallib jusqu’à Adam, sont tous des monothéistes croyant en un seul Dieu unique. Il n’y avait pas d’idolâtre parmi eux. Beaucoup de versets et de hadiths l’ont prouvé d’une manière ou d’une autre. Il a été transmis du prophète (ç) (ç) que les salutations de Dieu et ses bénédictions soient sur lui et sur les membres purifiés de sa famille : « Allah nous a consécutivement gardé dans les entrailles des hommes et des femmes purs jusqu’à ce que nous soyons transférés dans votre monde. Je n’ai jamais été souillé des fléaux de l’époque de l’ignorance. Nous savons qu’il n’y a rien de pire que d’associer Dieu à quoi et à qui que ce soit. S’il existait des associateurs parmi mes ancêtres, on ne parlerait jamais de descendance purifiée. Les savants chi’ites son aussi d’avis que Abou Talib et Amina bint Wahab étaient des monothéistes. Imam Ali (que la paix de Dieu soit sur lui) dit en effet : « Je jure par Dieu que mon père, mes grands parents Abdoul Moutallib, Hâchim, Abdou Manâf n’ont pas adoré d’idole. Il étaient fidèles à la religion apportée par Abraham (ç) et priaient en s’orientant vers la Ka’ba ». 'Abdoul Moutallib, grand-père du Prophète (ç) (que les salutations de Dieu et ses bénédictions soient sur lui et sur les membres purifiés de sa famille), avait mis au monde 10 fils : Abbâs, Hamza, Abdoullâh, qui est le père du Prophète (ç) (ç), Abou Tâlib, Al Zoubayr, Hârith, Hajla, Mouqqawim, Dirâr et Abou Lahab. Ses filles sont au nombres de 6 : Oum Al-Hakîm, aussi appelée Al Baydâ ; Barrah, Atikah, Safiya, Arwa et Oumaima. D'autre part vivait à la Mecque une femme nommée آmina Bent Wahb ibn Abdou Manaf ibn Zahra ibn Kilab, une femme Qorayshite. Elle était considérée comme la meilleure des femmes Qorayshites de part sa généalogie et son rang social. C'est à cette femme que Abdoul Moutallib, le grand-père du Prophète (ç) (que les salutations de Dieu et ses bénédictions soient sur lui et sur les membres purifiés de sa famille) choisit de marier son fils 'Abdoullah. Contrairement à la majorité des Qouraychs, leur union fut légitime, car celle-ci se fit sous la présence de témoins et tuteurs. Or, on a conservé plusieurs poèmes d'آmina (Ibn Sa'd, I/I, p.62 ; Balâdhuri, I, § 159 ; Ibn-Habîb, Munammaq p 422, etc.), et aussi d'autres parentes (Ibn Hicham, p 108-111.) de la famille de 'Abdoul Mouttalib. Ce qui montre que le niveau intellectuel dans cette famille était assez élevé, même parmi les femmes. CHAPITRE II L’ENFANCE DU PROPHETE MOUHAMMAD (ا)
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